mercredi 10 décembre 2014

Un plan d’épuration ethnique et de génocide est en pleine exécution par un cordon d’extrémistes Hutu bien protégés contre une partie de l’Ethnie NANDE à BENI et LUBERO sous l’œil impuissant de l’armée et de la Brigade Internationale : la Communauté Internationale a le devoir moral d’intervenir militairement maintenant ou jamais pour arrêter cette holocauste

Voici ce qui vient de faire arrêter Me DJIMI PERUZI
Pétition Collective de Cinquante Intellectuels et Acteurs de la Société Civile de la Ville de BUTEMBO-RDC à l’Attention du Secrétaire Général et du Conseil de Sécurité des Nations Unies
Transmis-copie pour information à :
- Monsieur le Président du Conseil de Sécurité des Nations Unies à New-York aux USA ;
- Sa Sainteté le Pape François à Rome ;
- Monsieur le Président des Etats-Unis d’Amérique à WASHINGTON ;
- Monsieur le Premier Ministre de la Grande Bretagne à Londres ;
- Monsieur le Président de la République Française à Paris ;
- Monsieur le Président de la Commission Européenne à Bruxelles ;
- Madame la Représentante des Nations Unies pour la Prévention du Génocide à New York aux USA ;
- Monsieur le Procureur près la Cour Pénale Internationale à la Haye ;
- Monsieur le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU en République Démocratique du Congo ;
- Messieurs les Ambassadeurs Accrédités à Kinshasa ;
- Monsieur le Chef de Bureau de la MONUSCO de et à Butembo ;
- Monsieur le Chef de Bureau de la MONUSCO de et à BENI ;
- Monsieur le Maire de Ville de Butembo ;
Objet :
Un plan d’épuration ethnique et de génocide est en pleine exécution par un cordon d’extrémistes Hutu bien protégés contre une partie de l’Ethnie NANDE à BENI et LUBERO sous l’œil impuissant de l’armée et de la Brigade Internationale : la Communauté Internationale a le devoir moral d’intervenir militairement maintenant ou jamais pour arrêter cette holocauste ;
A Son Excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies à Nez-York ;
Monsieur le Secrétaire Général ;
Il est de la responsabilité morale du Conseil de Sécurité de l’ONU, saisi par vos soins, d’ordonner une intervention militaire humanitaire lorsqu’il se commet un génocide, une épuration raciale, ethnique ou religieuse dans un Etat quel qu’il soit.
Telle était la raison de l’intervention occidentale en Lybie, telle fut le motif de l’intervention française au Mali et en Centre Afrique et tel doit désormais être le motif d’intervention militaire internationale à BENI, zone où l’Etat congolais et la MONUSCO ont définitivement fléchi face à un groupe terroriste qui, selon toutes les informations disponibles, est dirigé par un cordon des extrémistes Rwandophones Hutu bénéficiant des complicités avérées de l’armée nationale et du gouvernement congolais dans le seul but d’occuper des terres habitées par la population NANDE vivant en territoire de BENI..
Depuis le mois de septembre dernier, alors que se déroulait le procès militaire destiné à donner la lumière sur la mort du Colonel MAMADOU MUSTAFA NDALA, plusieurs tracts ont circulé à BENI annonçant des massacres contre les populations locales en raison de 120 par mois. Comme cela était planifié, début octobre 2014, les terroristes jusque là inconnus ont lancé une vaste boucherie humaine en posant des actes de carnage à la machette, la hache, à l’arme blanche dans plusieurs villages du territoire de BENI ; puis, ils sont allés poser les autres actes de carnage en ville de même nom, emportant à ces jours environ 300 personnes tuées.
Contrairement à la version officielle qui est loin de recevoir la confirmation de la MONUSCO et qui prétendait que les terroristes qui tuaient avec cette féroce brutalité qui trahit une haine forte et cachée seraient des ADF-NALU, les rédacteurs de la présente pétition sont en mesure au regard des faits qui procèdent du terrain à préciser avec certitude que les assaillants sont essentiellement des sujets Hutu, parlant le Kinyarwanda et agissant dans le même mode opératoire similaire au génocide rwandais des années 1994, faisant usage des machettes, hache et autres ares à feu. Les actes de carnages sont faits sur les populations NANDE dans un but bien défini : les forcer à quitter leurs villages, leurs cultures et leur maisons afin d’y laisser un vide qui devra permettre aux populations Hutu actuellement en pleine migration illégale provoquée par les autorités publiques à occuper les terrains abandonnés. C’est en réalité une guerre à caractère ethnique où l’Etat congolais tente de forcer au nom d’une prétendue cohabitation pacifique forcée des populations à vider leurs milieux naturels à des populations d’origine rwandaise, spécialement les Hutu.
Les faits suivants démontrent que les massacres de BENI qui promettent de se généraliser dans le LUBERO, une zone occupée à 95% par l’Ethnie NANDE, sont ont un caractère d’épuration ethnique et conçus dans un plan d’occupation foncière conçu et exécuté par des extrémistes hutu :
1. Des faits précurseurs :
l’administration provinciale a importé depuis 2011 des populations Hutu et Tutsi du MASISI, au nom d’une prétendue politique de cohabitation pacifique forcée, d’occuper les terrains des populations NANDE à LUBERO en violation de toutes les lois de migration et des terres coutumières au motif fallacieux que ces migrants seraient originaires de ce milieu ; leur nombre change de jour au lendemain passant de 37 à 2000 familles ; actuellement cette situation a créé des tensions foncières évalués à hauteur de 107 conflits sur les terrains occupés de force par les Hutu et Tutsi imposés en ce lieu par l’administration ; de jour comme de nuit, les activités de ces migrants sont obscurs et suspects, mais malgré les rapports des autorité locales, aucune initiative ; depuis les débuts des massacres à BENI, l’administration a même multiplié le nombre des documents administratifs autorisant aux Hutu de migrer en masse vers le territoire de BENI et spécialement, les portions où se trament les massacres ;
Au courant de l’année 2014, alors que la province sortait de la guerre contre le M23, le gouvernement a mis en place une politique fiscale discriminatoire qui a favorisé les zones de RUTSURU et MASISI qui ont bénéficié d’une suspension de paiement fiscal alors que les deux territoires de BENI et LUBERO ont vu depuis lors une augmentation fiscale et douanière la plus défavorable et forte du pays et exclusivement appliquée dans leur seule entité ; comme si c’est à eux qu’on imposait la facture de toute la guerre alors qu’ils en ont payé le plus lourd tribut ; et, même cette année 2014 consacrée à la guerre contre les ADF-NALU qui sont dans cette partie occupée par les NANDE n’a pas fait fléchir le gouvernement qui a maintenu le taux d’imposition le plus élevé du pays dans la région ; cela prouve en suffisance qu’il existe une politique d’exploitation économique du coin dans la mesure où en contrepartie des impositions opérées, aucune action gouvernementale n’est lancée dans la région et surtout, la paralysie économique qui s’observe n’émeut nullement le pouvoir ;
La tergiversation du gouvernement congolais à en découdre avec les FDLR et les autres groupes armés, ADF-NALU etc. qui occupent principalement le territoire des BANANDE depuis plus de 20 ans a détruit l’économie locale, essentiellement basée sur l’agriculture et l’élevage, les zones où se trouvent leurs champs étant occupés par les rebelles et les routes de Goma-Butembo et Butembo Uganda étant régulièrement l’objet des coupeurs de routes qui pillent et saccages le business local ;
Plusieurs Officiers militaires supérieurs ont été au mois de Novembre 2014 jugés par une Cour Militaire Opérationnelle à BENI pour avoir au courant de l’année 2014 donné des armes, tenues, finances et munitions de guerre à des groupes armés, y compris des mouvement terroristes ;
2. Deux semaines avant les attaques, plusieurs tracts ont circulé dans les villages ciblés annonçant le nombre fixe des personnes que les terroristes avaient prévu de tuer par mois, à savoir 120 personnes ; l’information a été rapportée aux autorités locales qui n’ont pris aucune mesure ; le déroulement des massacres montre que ce plan est suivi à la lettre ;
3. Plusieurs rescapés des carnages opérés par les terroristes identifient clairement les assaillants par les identifiants suivants : ils parlent principalement kinyarwanda ou alors un kiswahili ou lingala avec un fort accent kinyarwanda ;
4. La quasi-totalité des personnes arrêtées (au moins 13) en lien avec les massacres d’épuration ethnique de BENI sont des sujets Hutu ; ceci est compréhensible car le mode opératoire démontre que les assaillants sont déterminés à créer une boucherie suite à une haine intérieure qui les anime ;
5. d’après un rapport de mission d’information de l’assemblée nationale de novembre 2014, plusieurs officiers militaires ont volontairement laissé opérer les assaillants, certains en fermant les numéros d’urgence, d’autres en ordonnant à leurs troupes de ne pas intervenir allant jusqu’à menacer de mort ceux qui en seraient tentés, d’autres enfin, en ordonnant des mouvements des troupes dans des zones où ils avaient des informations que les assaillants devraient attaquer ; aucune enquête n’a jamais été initiée pour clarifier ces graves disfonctionnements de l’armée et tous les officiers incriminés sont restés en poste et continuent à briller par une incompétence en toute impunité ;
6. Après des massacres d’épuration ethnique, les terroristes ont réussi à imposer au gouvernement congolais de suivre leur plan lorsque son porte parole, Monsieur Lambert MENDE, a dû demander aux populations NANDE occupant des villages détruits et brûlés par les assaillants de les quitter, les laisser vides et aller s’abriter dans des agglomérations contrôlées par l’armée ; ceci a été traduit en menace par le commandant des opérations militaires de BENI qui est allé jusqu’à annoncer sur des médias locaux que les populations qui ne quitteraient pas les villages visés seraient assimilés à des ennemis ; il ya lieu de rappeler que la déportation forcée est contraire aux usages internationaux ;
7. D’après plusieurs experts environnementalistes, les zones où les massacres sont en train de se commettre sont des zones riveraines au graben albertin qui regorge du pétrole dont l’exploitation fait l’objet des convoitises entre les Communautés au Nord-Kivu et les pays limitrophes, notamment les Rwandais ; le projet est exécuté par des leaders Hutu du Rutsuru qui tentent de l’étendre à BENI et LUBERO, mais rencontrent de graves réticences des communautés locales; il ya lieu de croire que l’occupation des terres à forte potentialité pétrolière serait le leitmotiv déterminant les migrations de masse des populations Hutu vers BENI ;
8. Les massacres d’épuration ethnique ont été et sont toujours accompagnés des messages officiels de diabolisation des membres de la tribu NANDE ; le 13 Novembre 2014, le Gouverneur de province a été chargé de propager des menace contre les NANDE qu’il a qualifié de peuple moyenâgeux et précisé que le MUNANDE serait un peuple qui n’est ouvert ; lorsque des discours de haine contre les NANDE qui jadis, étaient seulement enfuis dans les cœurs des concurrents commencent à trouver une bonne presse dans le gouvernorat de province qui n’a pas hésité et continue à accuser les NANDE victimes des carnages comme étant des complices de leurs propres malheurs dans un milieu où le gouvernement a failli et même fléchi définitivement ; et qui sait ce qui se dit contre les NANDE dans les administrations centrales ? Avec cette propagande anti-NANDE, l’on doit avouer que tous les signes sont réunis pour parler d’épuration ethnique planifiée peut-être pas pour éliminer tous les membres de la Tribu, mais une partie ;
9. L’instauration des mesures liberticides à BENI contre des personnes NANDE, du reste, sur l seule base de leur appartenance à l’opposition politique, la suspension de toute radio émettant des émissions jugées défavorables au régime et les arrestations arbitraires des opposants et autres opérateurs économiques démontrent que le régime tente d’exploiter politiquement ce qui se passe à BENI pour restreindre les libertés publiques en violation de la Constitution et surtout imposer aux habitants une dictature politique à sens unique ;
Les rédacteurs de la pétition soutiennent dors et déjà que le Gouvernement de la République n’est pas étranger à ce qui s’est préparé et ce qui est en train d’être exécuté dans les zones de tuerie à BENI, lorsqu’il propage officiellement l haine anti-NADE, instaure des mesures destinées à taire l’opposition locale, muselant la presse et intimidant globalement les populations victimes, les érigeant en auteurs de leurs malheurs, u lieu de prendre des mesures appropriée pour stopper les massacres et réprimer l’incompétence de l’armée.
Dans ces conditions, il est de notre devoir en tant qu’intellectuels et acteurs sociopolitiques du milieu d’alerter la Communauté internationale représentée par l’ONU et le Conseil de Sécurité, par élan de solidarité aux frères victimes, sur l’exécution en cours à BENI d’un plan préétabli d’épuration ethnique partielle des membres de l’Ethnie NANDE, plan conçu et exécuté par les extrémistes rwandophones principalement hutu et qui, malheureusement a reçu le soutien direct et indirect du gouvernement sensé devoir protéger les populations civiles massacrées. A ce jour, ce plan a atteint un nombre d’environ 300 tuées par des carnages successifs qui ont réussi à imposer la panique dans la population.
Les signataires de la présente pétition regrettent que les Agents de la MONUSCO se soient laissés prendre au piège des FARDC en achetant des tenues militaires de la Garde Présidentielle et croient savoir qu’il s’est agi d’un acte délibéré pour tenter de provoquer un soulèvement populaire contre la MONUSCO qui est à l’heure actuelle la seule ceinture de sécurité pour les populations face à une armée qui a vendu ses propres armes et uniformes aux terroristes.
Les rédacteurs de la présente pétition affirment ne pas avoir confiance en l’armée nationale et au gouvernement congolais pour s’engager réellement à combattre les extrémistes terroristes Hutu qu’il protège et tente à camoufler, ni pour garantir la sécurité des populations et ce parce qu’il a été prouvé que l’armée vend armes et munitions, y compris tenues aux assaillants de sorte qu’il est impossible de savoir quand c’est l’armée qui intervient et quand ce sont des assaillants.
Nous, les Cinquante Signataires et rédacteurs de la présente pétition avons pris l’engagement, non d’écrire au Gouvernement de notre pays que nous croyons inapte à résoudre le problème du terrorisme non revendiqué ayant débouché sur un bilan cruel de près de 300 morts en territoire de BENI et étant au-delà devenu lui-même un problème au regard des politiques discriminatoires sus-évoquées, mais s’adresser aux Nations Unies en tant que Garant de la Paix dans le Monde et qui détient au regard de la gravité de la situation actuelle à BENI, la seule clef de solution ;
Les Cinquante Signataires de la présente pétition se recrutent clairement dans la Communauté NANDE qui habite Butembo et BENI, le coin où se déroule à l’œil nu une épuration ethnique, des actes les plus brutaux depuis les 20 dernières années de guerre au pays et qui ont réduit au grand silence les 8.000.000 des NANDE pacifiques et abandonnés ;
Les Cinquante Signataires de la pétition s’étonnent que le carange terroriste observé à BENI depuis le mois d’octobre dernier et qui avait été annoncé par les assaillants plusieurs jours avant soit devenu une large victoire pour les terroristes au point où le rôle de l’armée est réduit à celui des statistiques des morts et de recensement des cercueils ;
Les Cinquante Signataires de la pétition affirment que les pouvoirs publics congolais encouragent l’épuration ethnique en cours dans l’opinion par des messages xénophobes et de haine tribale contre les BANANDE, victimes des carnages et ce, en toute impunité ; ils mènent des politiques fiscales discriminatoires qui détruisent l’économie et constituent une source d’exploitation économique des opérateurs économiques NANDE ;
Les Cinquante Signataires de la pétition observent que chaque jour qui passe enregistre un lot moyen de 20 personnes tuées et que les jours à venir s’annoncent plus difficiles et horribles pour ces populations NANDE abandonnées et même terrorisées par leur propre gouvernement de sorte que la démission de la communauté internationale aboutira à une faute irréparable comme ce fut le cas au Rwanda en 1994, en Allemagne aux années 1940 avec comme conséquence une responsabilité internationale des Etats parties à la charte sur prévention de génocide dans le monde :
Pour ces raisons fortement partagées, les Cinquante Signataires de la présente pétition proposent au Secrétaire Général et au Conseil de Sécurité des Nations Unies :
1. D’inviter les pays comme les USA, la France et la Grande Bretagne à prendre des mesures immédiates pour intervenir militairement pour mettre fin aux massacres d’épuration ethnique qui se déroulent en toute impunité à BENI ;
2. D’engager sans délais ni préalable une guerre totale contre les FDLR et les ADF-NALU en utilisant exclusivement la Brigade d’Interventions et à défaut, des bataillons FARDC choisis sur des critères sélectifs pour s’assurer leur engagement réel ;
3. Accorder à la communauté NANDE un statut de Minorité Politique protégée car, leur caractère foncièrement pacifiste et de soumission, ne pourra que permettre aux forces terroristes d’œuvrer en toute impunité contre ces populations abandonnées et souvent même prises pour cibles par les pouvoirs établis ;
4. Engager le Gouvernement Central de la République Démocratique du Congo à déclencher des poursuites administratives et judiciaires contre tous les fonctionnaires nationaux ou provinciaux qui ont usé de leurs postures officielles pour propager des discours haineux et tribalistes contre la Communauté NANDE et inciter directement ou indirectement à la haine anti-NANDE ;
5. Engager les différentes agences de l’ONU à prendre toutes les mesures humanitaires appropriées pour venir en aide aux populations sinistrées de BENI-LUBERO, y compris en initiant un programme approprié devant permettre la relance économique de ce milieu dont les politiques sécuritaires et discriminatoires de l’Etat ont détruit le tissu économique ;
6. Engager les autorités congolaise à déclarer les Territoires de BENI et LUBERO, zones sinistrées et y pratiquer des larges allègements fiscaux susceptibles de faire redécoller l’économie locale gravement affectée depuis 30 ans de la présence des ADF-NALU, FDLR et autres groupes armés ;
7. Engager les Etats membres à envoyer si nécessaire des agences internationales spécialisées dans la lutte contre le terrorisme pour enquêter sur les faits, établir les responsabilité et le cas échéant, former l’armée nationale qui a montré ses limites dans ce domaine ;
8. Engager le gouvernement congolais à remplacer et procéder au relèvement de l’ensemble des troupes engagées au front de BENI par des troupes disciplinées et dont la loyauté républicaine et l’intégrité morale n’est pas remise en doute ;
9. Engager la Cour Pénale Internationale à se saisir de crimes graves commis à BENI, rechercher des auteurs matériels et les plus hauts responsables de ces crimes pour les arrêter et les poursuivre ;
10. Rejeter toute idée d’amnistie probable aux auteurs des graves crimes commis à BENI et que par le Gouvernement de la république pourrait projeter de leur accorder ;
11. Encourager les pays voisins de la République Démocratique du Congo à mettre fin aux idéologies expansionnistes dans l’agenda secret de leurs pays et s’assurer qu’ils n’apportent pas de soutien aux extrémistes terroristes Hutu qui sèment terreur et désolation à BENI ;
12. Garder un œil particulier sur l’évolution de la situation sécuritaire à BENI et LUBERO, entité territoriale des NANDE ;
Le rédacteurs de la présente pétitions mettent par votre canal, l’ensemble de la communauté internationale, en garde contre toute inaction et toute impunité des massacres à caractère ethnique dont pourraient bénéficier les auteurs et précisent que cela discréditerait l’ensemble du système de Nations Unies et mettrait en péril la paix dans un pays où les guerres intertribales ont déjà obligé en 2002 une intervention internationale européenne.
Face à un gouvernement qui a déjà démissionné de la question sécuritaire à BENI précisément, et même dont des officiers supérieurs de l’armée sont régulièrement condamnés par les tribunaux de complicité avec l’ennemi, l’inaction ou l’action militaire tardive de la communauté internationale entameront inexorablement l’image des Nations Unies, de l’ensemble de la Communauté Internationale et surtout des pays comme les USA.
Dans un grand espoir que la présente retiendra votre bienveillante attention et par ce canal, celle du monde entier, nous vous prions, Monsieur le Secrétaire Général de Nations Unies, de croire en l’expression de notre plus grande considération.
Listes de Cinquante pétitionnaires en annexe
et leurs signatures

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