mardi 25 novembre 2014

(Simple Formule) Quelques Conseils Pour Une Vie Durable Sur La Terre Des Hommes! Pablo Picasso : Une Peinture Des Mots !!!

Laisse De Cote Tous Les Chiffres Non Indispensables À Ta Survie. Ceci Inclut L'âge, Le Poids, La Taille. Que Cela Préoccupe Seulement Le Médecin, Il Est Paye Pour Ça. Fréquente De Préférence Des Amis Joyeux, Les Pessimistes Ne Te Conviennent Pas. Continue De T'instruire... Apprends Sur Les Ordinateurs, L'artisanat, Le Jardinage, Etc...


 
Ne Laisse Pas Ton Cerveau Inoccupé, Un Mental Inutilisé Est L'officine Du Diable. Et Le Nom Du Diable Est Alzheimer ! Ris Le Plus Souvent Possible, Et Surtout De Toi-même! Quand Viennent Les Larmes, Accepte, Souffre Et ... Continue D'avancer. Accueille Chaque Jour Qui Se Lève Comme Une Opportunité, Et Pour Cela, Ose Entreprendre. Laisse Tomber La Routine, Préfère Les Nouvelles Routes Aux Chemins Mille Fois Empruntés !

Efface Le Gris De Ta Vie Et Allume Les Couleurs Que Tu Possèdes À L'intérieur. Exprime Tes Sentiments Pour Ne Jamais Rien Perdre Des Beautés Qui T'entourent. Que Ta Joie Rejaillisse Sur Ton Entourage Et Abats Les Frontières Personnelles Que Le Passe T'a Imposées. Mais, Rappelle-Toi : L'unique Personne Qui T'accompagne Toute La Vie, C'est Toi-même. Sois Vivant Dans Tout Ce Que Tu Fais !

Entoure-Toi De Tout Ce Que Tu Aimes : Famille, Animaux, Souvenirs, Musique, Plantes, Un Hobby... Tout Ce Que Tu Veux... Ton Foyer Est Ton Refuge, Mais N'en Deviens Pas Prisonnier. Ton Meilleur Capital, La Sante. Profites-En, Si Elle Est Bonne Ne La Détruis Pas, Si Elle Ne L'est Pas, Ne L'abime Pas Davantage. Sors Dans La Rue, Visite Une Ville Ou Un Pays Etranger, Mais Ne T'attarde Pas Sur Les Mauvais Souvenirs. Il Y A Des Etres Qui Font D'un Soleil Une Simple Tache Jaune, Mais Il Y En A Aussi Qui Font D'une Simple Tache Jaune, Un Véritable Soleil.

Pablo PICASSO

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vendredi 21 novembre 2014

La mort en série des hauts officiers des FARDC : Nécessité d’appliquer le « profilage » victimologique

Dans cet article  que vous pouvez suivre sur ce lien, http://desc-wondo.org/la-mort-en-serie-des-hauts-officiers-des-fardc-necessite-dappliquer-le-profilage-victimologique/#comment-657 Il ne s’agit pas seulement de s’opposer à Kagame mais aussi de s’en prendre à son représentant en RDC : Joseph Kabila.



Par Jean-Jacques Wondo Omanyundu
Après la disparition surprise du Général Lucien Bahuma, commandant de l’ancienne 8ème région militaire à Goma, nombreux sont des observateurs qui n’ont pas hésité à établir le lien entre cette disparition et celle des autres officiers congolais qui s’étaient distingués dans la mise en déroute des rébellions pro-rwandaises.
Au total on compte deux Généraux, et pas des moindres, Bahuma, cité ci-haut et Félix Mbuza Mabe Nkumu Embanze, ainsi que le colonel Mamadou Ndala.
Le récent décès du sergent-major Arsène Ndabu Ndongala, chauffeur du Colonel Mamadou Ndala, le 2 octobre 2014 au moment où venait de s’ouvrir la veille le procès Mamadou Ndala à l’ouverture duquel il venait de faire une déposition contredisant sa première déclaration lors de l’enquête judiciaire, suscite beaucoup d’interrogations de nature à conforter la thèse de l’existence d’une main noire qui se trouverait derrière toutes ces disparitions inexpliquées. Surtout que les déclarations du sergent-major Ndabu , principal témoin de l’assassinat du Colonel Ndala, laissait présager qu’il en savait trop et pouvait « en dire plus » sur les circonstances troubles de la mort de Mamadou Ndala.
Lorsque les FARDC, aidées par la brigade d’intervention de la MONUSCO ont mis en déroute le M23, après une première tentative ratée de rappel du colonel Ndala à Kinshasa, nous savions qu’il allait être éliminé.
Dans le viseur de Kagame, dont l’occupation du Grand Kivu reste son obsession, il y avait la MONUSCO, le colonel Ndala, le général Bahuma et le général Olenga. Il n’est pas étonnant qu’à la suite de la débâcle du M23, une des premières revendications de Kabila était d’exiger (à Kingakati-Buene) le départ de la MONUSCO. D’autant plus que pendant les moments forts de la guerre, les relations entre Kobler, le nouveau chef de la MONUSCO, et Kagame étaient devenues exécrables. Si Kinshasa justifie son exigence du départ de la MONUSCO du fait de la soi-disant montée en puissance des FARDC (impuissantes avec le Général Mundos à Beni et incapable de sécuriser le Katanga…), en réalité les motivations sont à trouver dans la détermination de Kobler de mettre fin aux groupes armés dont plusieurs rapports d’experts et notre ouvrage, Les Armées au Congo Kinshasa, ont démontré la collusion avec des hauts officiers de l’entourage de Kabila.
Pourquoi le recours à la victimologie pour comprendre les mobiles des disparitions de ces trois officiers et d’autres militaires ?
C’est parce qu’en criminologie, s’est développé depuis les années 1980 le profilage (ou profiling en anglais) appliqué à la victimologie.
Les experts du profilage (profilers) criminel, c’est-à-dire des professionnels qui essaient de déterminer le profil du criminel, dans les crimes violents ont recours à une multitude de ressources disponibles pour identifier les auteurs des crimes. L’une de ces ressources est la victime du crime.
La question de savoir et d’analyser comment une victime décédée peut-elle aider les enquêteurs ?
La réponse à ce postulat de départ peut se reposer dans une technique appelée « victimologie« .
La victimologie en elle-même est un domaine bien plus large, mais une certaine approche de la victime et du crime (psychologique, criminelle, clinique, etc.) peut permettre de créer une image mentale assez exacte de l’agresseur.
Dans l’étude du cas sous question, en analysant les mobiles des décès de ces trois hauts gradés des FARDC et même du chauffeur de Ndala, l’on aperçoit que malgré les différences des causes de leur décès, toutes les victimes (hormis le Sergent-Major Ndabu) avaient plusieurs dénominateurs communs:
- Ils étaient tous officiers commandants dans les deux Kivu.
- Ils ne faisaient pas partie du RCD-Goma allié au Rwanda avant le brassage : Bahuma et Ndala étaient issues du MLC de l’opposant JP Bemba, farouche adversaire de Kabila.
- Mbuza Mabe était un ancien des FAZ (Forces Armées Zaïroises) et de la composante loyaliste FAC (Forces Armées Congolaises) et dans cette disposition, il a combattu tour à tour l’AFDL , le RCD-Goma et le CNDP, des rébellions créées par le Rwanda.
- Tous les trois étaient parvenus avec succès à contenir les assauts des rebellions pro-rwandaises et à les bouter hors du territoire congolais.
Comme l’écrit Jérôme Kengawe, analyste militaire de DESC, dans notre ouvrage à paraître finalement en début 2015, une analyse minutieuse de l’action du Rwanda en RDC prouve que Kagame perd du terrain en RDC. « En réalité, la défaite de Kagame a commencé en 1998, c’est depuis cette date que Kagame perd du terrain au Congo. En effet, avec l’AFDL, il contrôlait tout le Congo, James Kabarebe, l’actuel ministre de la défense du Rwanda, fut chef d’état-major général des forces armées congolaises, (malgré qu’il était de nationalité Rwandaise), les FAC. La création du RCD (Rassemblement des Congolais pour la Démocratie) lui a permis d’occuper le Grand Kivu, une partie de la province orientale et du Katanga, soit un tiers de la superficie du Congo, nous constatons que l’espace a fortement rétréci. Entre 2006 et 2009, Nkunda et son CNDP se sont contentés de Rutshuru et de Masisi. Par ailleurs, le dernier avatar né de l’imagination de Kagame, le M23, n’a régné que sur la moitié du territoire que le CNDP contrôlait. Enfin comme symbole de l’échec de son rêve Congolais, les derniers fidèles de la bande à Makenga (M23) en sont arrivés à ne défendre désespérément que trois collines adossées au Rwanda dans les derniers jours des combats contre les FARDC et la Brigade d’intervention de la Monusco. Dans ses délires expansionnistes, Kagame voulait créer une zone tampon du côté congolais pour protéger le Rwanda des incursions des FDLR et des Interhamwe. Ironie de l’histoire, son armée se bat, maintenant, à sa frontière pour protéger ses vaches et ses bananes dans la colline de Kanyasheja II depuis juin 2014 » .
En effet, cette victoire, une première pour la RD Congo depuis 1996, est historique comme le disait le chercheur américain, spécialiste du Congo, Jason Stearns : « Pour la première fois depuis 1996, le Rwanda ne disposait plus d’un groupe armé allié au Congo ». En réalité, selon notre analyse, la portée de cette défaite est encore plus large, car pour la première fois depuis 1996, les troupes Rwandaises ne sont plus déployées au Congo-Kinshasa. Il ne faut surtout pas ignorer que la population congolaise n’a jamais admis la présence de ces troupes sur le sol Congolais depuis 1996. Une situation qui éloigne peu à peu le rêve de Kagame de créer un Tutsiland englobant la partie orientale de la RDC.
En conséquence, n’étant pas parvenu par la guerre, Kagame a choisi de cibler des personnalités qui, à ses yeux, font échec à son ambition ethno-hégémonique démesurée.
C’est ainsi que comme nous avons pu le démontrer lors de la 2ème guerre d’agression du Congo (1998), la coalition rwando-ougandais et anglo-saxonne contre Mzee LD Kabila n’étant pas parvenue à vaincre militairement les FAC, c’est vers l’élimination physique ciblée qu’ils ont trouvé la parade en utilisant plusieurs généraux qui forment le pré-carré sécuritaire de Joseph Kabila. Cela donne déjà une indication majeure sur l’importance que ce dernier représente pour Kagame.
Ainsi, à la suite de l’assassinat de Mzee Laurent-Désiré Kabila, tous ceux qui ont constitué un obstacle au projet expansionniste de Kagame en RDC sont soit neutralisés et éliminés systématiquement. Il ne s’agit pas seulement de s’opposer à Kagame mais aussi de s’en prendre à son représentant en RDC : Joseph Kabila. Augustin Katumba Mwanke en a probablement payé le prix. Et lorsque les câbles wikileaks américains ont dévoilé que le Général John Numbi (ancien patron de la police nationale) nourrissait une nette ambition et qu’il était le seul officier des FARDC capable de mener un coup d’état contre Kabila, fort de ses redoutables bataillons Simba et Cobra, de triste mémoire dans le double assassinat de Chebeya et Bazana, c’est ce moment qu’il sera victime d’un crime parfait, conçu depuis Kigali, pour l’indiquer comme étant le criminel n°1 de ces forfaitures. Toutefois, Kabila et son système se sont abstenus de condamner Numbi. Ils se sont limités de le neutraliser en le mettant hors d’état de nuire, politiquement et militairement en l’éloignant du commandement des troupes, sans toutefois lui perdre ses avantages financiers et sociaux de peur de mécontenter les Katangais qui l’adulent. Car c’est au Katanga que Joseph Kabila s’est constitué un réservoir électoral par filiation.
Pour comprendre les raisons de cet écartement, il suffit d’identifier à qui a profité toute cette mise en scène criminelle ? Le général Charles Bisengimana, l’ex-rebelle RCD, un autre boucher de l’Est, responsable de pires massacres du temps du RCD et allié stratégique de Kagame aux côtés de Kabila a succédé à Numbi. Et les jeux deviennent de plus en plus clairs.
Parmi les obstacles aux multiples initiatives de Kagame, il y avait naturellement nos trois défunts officiers cités plus haut qui avaient des similitudes sus-énumérées. Ces similitudes devraient offrir aux investigateurs des indications sérieuses et des indices concernant le commanditaire de leur assassinat.
Comment procède-t-on en victimologie?
Des informations sont collectées grâce à l’étude des victimes, la « victimologie » : l’examen de chaque facette du style de vie des victimes, leur passé, leur santé, leur profession, leurs caractéristiques physiques, leurs habitudes, leur personnalité… En apprenant le plus possible sur les victimes, on peut en savoir un peu plus sur le(s) commanditaires de leur assassinat. Très souvent, les enquêteurs dans leurs investigations privilégient la recherche des éléments pouvant lier les victimes : les points communs ou dénominateurs communs.
Ainsi, la victimologie dans sa forme la plus simple est l’étude de la ou les victime(s) d’un agresseur unique.
Elle est définie comme « l’étude complète et l’analyse des caractéristiques de la victime » (Brent Turvey), et peut aussi être appelée « profilage » de la victime » (R. Holmes).
  • De la sorte, la victimologie peut  aider à collecter des informations et à orienter les investigations trois aspects principaux qui peuvent être fournis par : 
    le contexte du crime pour lequel une personne déterminée est victime, de son environnement socio-professionnel;
  • connexions sociales et professionnelles de chaque victime mais les connections interactionnelles directes ou indirectes éventuelles entre ces victimes. Il s’agit de déterminer ce qu’ils avaient comme caractéristique commune: Comme nous l’avons dit plus haut, ils ont tous infligé une cinglante défaite aux troupes pro-rwandaises.
  • l’orientation de l’enquête devant permettre de dresser un portrait-robot type des assassins ou des commanditaires et des mobiles de l’assassinat. Pour notre cas sous analyse : c’est vers le Rwanda et ses éléments de la cinquième colonne déployée dans les institutions nationales et dans les services de sécurité congolais qu’il faut chercher les responsables. C’est là précisément qu’il faille orienter les enquêtes.
Cette analyse de cas appliquée à la criminologie montre que la victimologie est importante dans le processus d’investigation parce que non seulement elle indique comment était (et qui était) la victime, mais elle fournit également des informations qui aident à comprendre pourquoi elle a été choisie comme victime. Dans bien des situations, l’agresseur va se retenir jusqu’à ce qu’il rencontre la victime qui correspond parfaitement à ses besoins, lui permettant de réaliser et de satisfaire ses fantasmes et ses désirs. La manière dont est choisie la victime est donc importante et donne un aperçu des pensées de l’agresseur, qui affectent la manière dont il agit.
Si nous sommes capables de déterminer comment l’agresseur a agi, nous serons peut-être capables de déterminer son comportement futur, ce qui pourrait mener à son arrestation. En comprenant comment et pourquoi les victimes étaient choisies, on peut enfin établir une « relation » entre les assassins et les victimes. Les autres liens que l’on peut trouver peuvent être les collègues de travail, les liens géographiques (le voisinage), les liens liés aux hobbies (club de loisirs…) ou les liens sociaux. Le procès de l’assassinat du Colonel Mamadou Ndala, ainsi que le mystérieux décès de son chauffeur, principal témoin au procès, viennent conforter notre analyse. Le nombre de liens possible est infini, aussi une bonne analyse victimologique est-elle essentielle pour les resserrer.
Qu’est-ce que le profilage criminel?
Le profilage psychologique en matière criminelle est l’étude des caractéristiques et traits du fonctionnement des criminels qui les différencient de la population générale, ainsi que l’étude de preuves afin d’en déduire les possibles suspects dans un crime. Mais les intitulés et définitions peuvent être différents , ainsi selon les auteurs on entend parler :
de profilage de personnalité criminelle ou profilage psychologique : C’est une tentative de fournir des informations spécifiques sur le type d’individu qui aurait commis un crime
d’analyse d’investigation criminelle ou profilage comportemental : C’est une tentative d’analyse d’investigation afin de cerner les caractéristiques de personnalité de l’agresseur
de profilage criminel ou profilage d’agresseur ou profilage médico-légal : C’est l’utilisation de preuves ou d’informations en sciences forensiques concernant les circonstances de la commission un crime afin de cerner l’état mental et les traits de personnalité d’un agresseur dans le but de d’obtenir son style de vie et des données d’identification en vue de son identification.
C’est sur base de ces éléments qu’on peut faire des prédictions. C’est la raison pour laquelle les noms du général François Olenga et du Lt-Col Olivier Hamuli sont de plus en plus cités comme prochaines victimes. L’indice le plus récent est la mort brutale du colonel Marc Mukaz, le bras droit de Olenga en pleine réunion au ministère de la Défense nationale avec une délégation tanzanienne. Il a brusquement succombé de suite d’une rupture d’anévrisme. Même si pour Olenga, il est actuellement un mal nécessaire pour le Rwanda dans la mesure où il est l’un des trois hauts officiers des FARDC sur lequel Kabila compte pour sa sécurité en RDC. N’oublions pas qu’à l’heure actuelle Joseph Kabila reste le meilleur atout du projet Rwandais en RDC. Les analyses de DESC (Wondo et Musavuli) l’ont démontré à maintes reprises . Et Olenga surf sur ce double jeu antinomique : il déteste les Tutsi de l’oligarchie de Kagame tout en développant une relation fusionnelle avec leur allié Kabila au Congo. Mais la corde raide pourrait un jour se rompre. C’est là qu’il y aura encore des pleurs et des grincements de dents en RDC.
Il faut rappeler ici que le profilage est une technique utilisée uniquement a posteriori du passage à l’acte (après l’acte de prise d’otages, après l’agression ou un assassinat).
Quels peuvent être les apports du profilage criminel ?
C’est une aide  à l’orientation de l’enquête, à l’action des forces d’intervention, à la décision dans le processus d’enquête, à l’interrogatoire des suspects, au procès (compréhension des motivations), à la prévention et à la dissuasion (plus tôt l’agresseur est interpellé, moins il y aura de victimes à l’avenir). Le profilage victimologique aide surtout à la prédiction a posteriori d’un premier passage à l’acte (prochaine victime potentielle, … ) chaque fois que l’on sera confronté aux circonstances similaires.
Le recours à cette technique est recommandé en RDC pour pertemttre de mettre en place des mesures préventives efficaces : renforcer la sécurité des officiers chargés de traquer ces rébellions à base rwandaise,  extirper des FARDC tous ceux qui sont censés manifester une complaisance envers ces rébellions, etc.

dimanche 16 novembre 2014

Mettre sa défloraison en vente sur la Toile ou se préserver jusqu’au mariage ? La virginité, cet état fantasmé par l’homme, revient sur le devant de la scène. Mais cette fois, ce sont les filles qui mènent la danse.

Elizabeth Raine, une étudiante américaine de 27 ans, vient de mettre sa virginité aux enchères sur un site aux allures de catalogue de lingerie fine. En septembre 2008, une autre jeune femme, Nathaly Dylan, avait rencontré un succès fulgurant en s’adonnant au même exercice dans l’espoir d’obtenir une bourse universitaire. Elle avait reçu quelque 10 000 propositions à la suite d’une émission de radio. Interrogée sur la signification de sa démarche, Nathaly Dylan avait répliqué : « Nous vivons dans une société capitaliste. Pourquoi ne serais-je pas autorisée à capitaliser sur ma virginité ? ». Ces dernières années, une dizaine de jeunes femmes ont marchandé leur « première fois » sur la Toile. Leur motivation ? Susciter la polémique, financer leurs études, attirer l’attention sur elles, mais également sur un concept toujours fantasmé par les hommes, celui de la virginité.
Dans le même temps, les « bals de la pureté » aux États-Unis font fureur. Le principe : des adolescentes font le serment, devant leur père, de se préserver jusqu’au mariage. Monnaie d’échange ou acte « sacré », les femmes s’emparent de la virginité, à tort ou à raison. Analyse du phénomène avec Yvonne Knibiehler, historienne et auteure de la Virginité féminine aux éditions Odile Jacob.

Le Figaro.fr/madame. – Quel est le regard porté par les femmes sur la notion de virginité aujourd’hui ?
Yvonne Knibiehler. – Autrefois, l’un des arguments qui donnait le plus de valeur à la virginité était celui de la grossesse. Lorsque l’acte sexuel était principalement associé à un acte de procréation, se préserver pour le mariage permettait de maîtriser sa descendance, sa lignée. Cette justification a été écartée par la démocratisation des moyens de contraception, et son caractère symbolique avec. Mais la virginité revêt une importance encore très forte pour les hommes. Déflorer une fille, c’est en faire une femme, c’est une façon de déployer sa force masculine, d’exercer une forme de domination. La gent féminine s’empare aujourd’hui de cette virginité fantasmée par les hommes pour servir sa propre cause. Alors que la peur et l’inquiétude physique de la première fois ne sont souvent plus primordiales, les femmes ont bien compris qu’elles pouvaient encore s’en servir pour manipuler « le sexe fort ». Derrière ces ventes aux enchères, se cachent la désacralisation de la virginité, la prise de conscience du pouvoir sexuel de la femme mais également une question de moralité, propre à chacune. C’est aussi une manière, qui peut être maladroite, de dire « Je fais ce que je veux de mon corps ». 

           "Maîtriser son corps"

D’où vient la sacralisation de la virginité par les hommes ?
C’est du christianisme que naît l’idée de la virginité comme valeur morale avant le mariage. Deux arguments étaient alors valables : protéger sa descendance et assurer la fidélité de sa femme, en exerçant une forme de domination, d’assujettissement par la sexualité. La figure de la Vierge Marie incarne parfaitement ce fantasme masculin. Les psychanalystes s’accordent à dire qu’elle renvoie à une exigence de virginité du fils envers sa mère, qui se répercutera au moment où il devra lui-même trouver une femme. Un désir qui se développe alors que le bébé est encore dans l’utérus et qu’aucun rival n’existe encore. Après la naissance, cette aspiration se prolonge avec le complexe d’Œdipe, lorsque le petit garçon projette son désir amoureux sur sa mère. L’idée principale est alors celle de l’appartenance.
Plus tard, elle se trouve reportée sur le concept de défloraison. Dans le psychisme de l’homme, être le premier à pénétrer l’intimité d’une femme, correspond, à s’approprier l’être convoité. Par l’acte sexuel, elle devient sienne. Mais cela peut aussi être un appel à l’aide : l’homme va chercher à s’éloigner des tentations lorsqu’une femme choisit de s’offrir à lui pour la première fois. Il peut l’envisager comme un don qui va lui permettre de s’écarter de ses pulsions. 
 Comment expliquez-vous le retour en force des vœux de chasteté et autres bals de pureté aux États-Unis ?
Les adolescentes parlent souvent de « se débarrasser de leur virginité », comme quelque chose d’encombrant, qui pèse sur leurs épaules. Mais si la valeur morale de la virginité tend à disparaître, la première fois représente tout de même le passage de l’enfance à l’âge adulte. Aux Etats-Unis, le vœu de chasteté peut être un argument pour attirer l’attention des jeunes filles sur l’importance de respecter leur corps et de se respecter en général dans une société où tout, ou presque, relève de la sexualité. L’idée est de parvenir à la maitrise son propre corps, de parvenir à le dominer pour être plus disponible aux autres. Lors de ces bals de chasteté, le père avertit sa fille, lui recommande d’apprendre à maitriser le désir physique pour devenir plus forte. Tout banaliser au principe de la liberté sexuelle et de la libération des mœurs, c’est peut-être faire preuve de faiblesse. Le plus fort impose toujours sa sexualité au plus faible. Faire vœu de chasteté s’apparente donc à un moyen de « contrôler » ses pulsions.  Mais c’est aussi une autre manière de miser sur sa virginité, cette fois dans le but de trouver le compagnon idéal. Finalement, dans les deux cas, le fantasme masculin se trouve alimenté, qu’il s’agisse de vendre sa défloraison sur la Toile ou de l’ériger comme valeur absolue. Source de l'article:http://madame.lefigaro.fr/societe/virginite-vendre-280314-847188

samedi 15 novembre 2014

20 étapes pour maîtriser la pensée positive

1. Débutez la journée par un sourire

C’est votre façon d’accueillir ce jour nouveau qui déterminera le déroulement de votre journée. Accueillez-le avec énergie et bonne humeur et vous commencerez du bon pied. Vous ne voudriez pas tout gâcher dès le matin n’est-ce pas ? Souriez donc ! Ca ne coute rien et à long terme ça rapporte beaucoup.

2. Recentrez-vous

Certes, ce qui vous attend aujourd’hui ne dépend pas entièrement de vous. Mais la façon dont vous l’aborderez, si.
Au lieu de vous précipiter dans votre routine quotidienne, prenez quelques minutes pour vous. Yoga ou méditation sont de bons moyens de se mettre en phase avec soi-même. Il suffit de 20 minutes pour une séance de ‘Salutation au soleil’ qui en plus de vous délier le corps, vous aidera à vous recentrer. Vous n’avez pas le temps ? Mais si, il suffit de régler votre réveil 20 minutes plus tôt (et de rejoindre votre lit un peu plus tôt la veille si vous avez peur de manquer de sommeil).

3. Planifiez votre journée

Préparez les choses en amont afin d’éviter les erreurs qui pourraient avoir des conséquences négatives sur vos activités et finir en pensée négative. Visualisez vos priorités du jour afin de programmer votre cerveau. Vous pouvez même faire ça dès le réveil. L’idée est de ne pas avoir à gérer les problèmes en catastrophe au moment où ils se présentent. Vous éviterez ainsi la procrastination et la précrastination.

4. Concentrez-vous sur ce qui est vraiment important

Définissez des buts et des priorités. Visualisez-vous en train de les réaliser. Développez une stratégie pour régler vos problèmes. Concentrez-vous sur ce qui est  important mais n’oubliez pas de prendre le temps de vous détendre et de profiter de la vie. C’est ainsi que les bons résultats arrivent.

5. Ne focalisez pas sur le résultat

La vie c’est comme une grande roue : des fois on est au sommet, et des fois on est tout en bas. Il va y avoir des moments dans votre vie où tout ne fonctionnera pas comme prévu. Faites toujours de votre mieux mais ne soyez pas trop contrarié quand vous n’obtenez pas ce que vous vouliez. En attachant moins d’importance aux résultats on évite les déceptions et les contrariétés.

6. Donnez-vous des nouveaux challenges.

Profitez de chaque opportunité de changer et d’apprendre quelque chose.
Changer d’attitude ou d’habitudes c’est positif si c’est pour s’améliorer et améliorer ses résultats. Un nouveau challenge ça peut être :
  • Envisager plus d’options pour un projet.
  • Rencontrer de nouvelles personnes dans de nouveaux lieux.
  • Apprendre à poser des questions.
De cette façon votre mental est en mode « amélioration » et les pensées négatives sont facilement balayées.

7. Sachez modérer vos désirs

Nous vivons dans un monde d’oppositions et de dualité : gain / perte, plaisir / souffrance, ombre / lumière, masculin / féminin, amour / haine. La vie est ainsi faite : on ne peut pas tout avoir en même temps. En amour il y en a toujours un qui souffre, et en matière d’argent certains seront toujours mieux servis que d’autres.
Dans tous les domaines, l’équilibre est la clé.

8. Soyez réaliste

Assurez-vous que vos objectifs soient réalisables. Si vous mettez tout votre espoir dans quelque chose qui n’a aucune chance d’arriver vous n’en retirerez que de la déception.
Imaginons que vous vouliez perdre du poids. Vous devez définir un objectif réaliste et vous donner les moyens de l’atteindre en un temps donné. On ne perd pas cinq kilos en une nuit.

9. Surveillez votre santé physique et mentale

C’est la meilleure façon de connaître ses limites.
« Connais-toi toi même » disait Socrate. Vouloir connaître le monde sans se connaître soi est aussi vain que d’acheter une voiture sans avoir le permis de conduire.
Faites l’inventaire de vos passions, de vos goûts et de vos principes de vie. Passez du temps seul à lire, écouter de la musique ou même à rêvasser. Si vous vous connaissez vraiment vous saurez jusqu’où vous pouvez aller sans vous blesser physiquement, mentalement ou émotionnellement.

10. Aimez-vous

Ça semble peut-être évident, mais pour que le reste du monde vous aime vous devez être votre premier fan. Dire du bien des autres c’est très positif, mais il ne faut pas oublier de dire du bien de soi de temps en temps. En vous engageant dans votre travail, auprès de vos proches, de vos amis ou encore pour une cause qui vous tient à cœur, vous améliorerez l’image que vous avez de vous-même. Les pensées positives arrivent tout naturellement dans le sillage de la confiance en soi.

11. Riez

Amusez-vous. Faites-vous plaisir. Pour voir la vie du bon côté il faut commencer par s’avoir s’amuser. Le rire est une des meilleures médecines. Si vous êtes malade ou déprimé, rire relaxe, stimule le système immunitaire et aide à réduire l’anxiété.

12. Listez vos objectifs et vos actions

Familiarisez-vous avec ce que vous voulez accomplir et avec la façon dont vous comptez le faire. En mettant votre plan noir sur blanc, vous ancrerez vos projets dans votre esprit, et vous augmenterez votre détermination à les réaliser.

13. Fréquentez des gens positifs

Que ce soit dans une salle de cours, au travail, et même dans la vie en général, recherchez la présence des optimistes. Ils sont plus nombreux qu’on ne croit. Travaillez avec eux, sortez avec eux, discutez des sujets qui vous préoccupent. Rien de tel qu’unepersonne positive dans les parages pour rebooster son estime de soi car elle voit ce qu’il y a de meilleur en vous et vous le dit.

14. N’ayez pas peur de poser des questions

Poser des questions n’est pas un signe d’ignorance au contraire. C’est un gage de curiosité, la preuve que vous cherchez à comprendre les choses. D’autant que la connaissance est un pouvoir à ne pas négliger.

15. Soyez ouvert

Ne vous fermez jamais aux nouvelles idées. Notre esprit est assez vaste pour contenir toute sortes d’informations et de façons de voir les choses. Quel que soit votre âge, acceptez l’idée que vous ne savez pas tout et que la vie est un apprentissage permanent. Il n’est jamais trop tard pour s’améliorer.

16. Faites confiance aux autres

Oui, il est difficile et risqué de faire une confiance absolue à n’importe qui. Mais quand vous croyez en quelqu’un, apprenez à éliminer les doutes et les jugements négatifs qui viendraient polluer votre relation.
C’est la meilleure façon de promouvoir des relations de travail harmonieuses avec vos collègues par exemple.

17. Pardonnez-vous et oubliez

Les erreurs et les échecs sont à la base de la pensée négative. Apprenez à vous débarrasser des regrets, des peurs et des angoisses qui vous polluent. Vous y gagnerez un point de vue objectif et clair sur les choses.
Oui, vous avez commis des erreurs… comme tout le monde. Pardonnez-vous et oubliez-les.

18. Apprenez de vos expériences

Apprendre en classe et apprendre dans la vie sont deux choses distinctes. En classe on apprend la leçon et ensuite on passe l’épreuve. Dans la vie on passe d’abord l’épreuve et c’est ensuite qu’on en tire la leçon. Ce sont les expériences de la vie. Parfois nous ratons l’examen et l’expérience est désagréable. Mais il suffit d’étudier la situation pour en tirer la leçon. C’est ainsi qu’on apprend à ne pas faire deux fois la même erreur.

19. Appréciez ce que vous avez

C’est la philosophie du verre à moitié plein. Plus facile à dire qu’à faire mais très efficace pour générer de la pensée positive. Oubliez ce que vous n’avez pas, réjouissez-vous de ce que vous avez. Les bouddhistes le savent : désirer ce que l’on ne peut pas avoir crée de la frustration. Une perte de temps et d’énergie totale. La gratitude, quant à elle, est un sentiment qui fait du bien.

20. Dites bonne nuit à vos soucis

Avant d’aller vous coucher le soir, débarrassez-vous des événements désagréables de la journée. Ouvrez la fenêtre (symboliquement ou pour de bon) et jetez-les dehors.  Vous dormirez mieux, et au matin une nouvelle journée pleine de possibles s’offrira à vous.

Et vous ? Comment maîtrisez-vous la pensée positive ? Qu’allez-vous appliquer que vous ne faites pas encore ?

dimanche 9 novembre 2014


L'être humain n'est pas fait pour vivre en ermite.
  Nous avons besoin d'une vie sociale pour nous
  préserver de la peur de l'isolement et de la solitude.
  
  Entrer en relation avec les autres nous permet d'avoir
  quelqu'un à qui parler, quelqu'un qui est à notre écoute.
  De partager nos impressions, nos idées, nos pensées, mais
  aussi de nous libérer de nos soucis. Entrer en relation
  avec les autres nous permet également de nous rendre compte
  que nous existons. Et donc, de valoriser notre estime de
  nous-mêmes. De trouver de l'aide, du soutien, du réconfort
  en cas de nécessité. Et donc, de prendre assurance et
  confiance en nous.
  
  Evidemment, il y a relation et relation.
  Alors, quelles sont les conditions d'une « bonne relation »
  avec les autres ? Voyez ici :


 http://www.lecture-positive.com/2010/10-conseils-simples-et-pratiques-pour-vous-aider-a-ameliorer-vos-relations-avec-les-autres/



Quotidiennement, nous croisons des êtres humains, les amis,
  les proches, les voisins, les collègues.
  Chaque jour nous sommes en relation avec les autres.
  Nous communiquons entre nous, mais sommes-nous certains de
  nous comprendre réellement ?
  
  Nous sommes tous uniques, donc, tous différents.
  Pour autant, toute relation serait-elle impossible ?
  Heureusement, que non !