mercredi 24 décembre 2014

LA FALSIFICATION DE L’HISTOIRE PAR LES AMÉRICAINS A PERMIS DE CRÉER UNE SORTE D’AMNÉSIE COLLECTIVE DANS LE MONDE.

 L’Afrique doit partir de la faillite du modèle européen et nord-américain pour inventer son propre modèle, capable d’aller au delà de tous les acquis de liberté humaine du modèle européen pour y ajouter la recherche du bien-vivre pour tous pour arriver à l’objectif de l’harmonie sociétale qui a toujours caractérisé les sociétés traditionnelles africaines où la liberté individuelle n’a jamais signifié la dictature de l’individu sur la communauté, mais l’accomplissement du bien-être de tout le village et non de quelques uns qui ensuite esclavagisent le village comme c’est le cas en Occident et devant qui il faut se prosterner.



UNE ESCROQUERIE DÉNOMMÉE « DÉMOCRATIE »
Leçon de Géostratégie Africaine n° 38 Publié le 25/12/2012 par Jean-Paul Pougala
Une escroquerie dénommée « démocratie » extraite du Tome 4 

mardi 16 décembre 2014

Complot de la balkanisation et /ou de la Sud-americanisation de la RD Congo et de l’Afrique Noire. Wikileaks, l’ambassade des USA à Kinshasa et la plate-forme « NON à la Balkanisation de la RDC ».

L’organisation américaine de défense de droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW)  est et reste comme la Monusco ; des institutions destinée à brouiller la vue des Congolais.


Pour un petit rappel


En 2003, l’Opération Artémis, pilotée par l’armée française, avec à peine 1.500 soldats, avait réussi à rétablir la sécurité en Ituri en trois mois

La Monusco, avec ses 19.815 soldats et un budget annuel d’un milliard et demi de dollars est incapable de désarmer un seul groupe armé! (http://desc-wondo.org/rdc-le-livre-la-strategie-du-chaos-et-du-mensonge-de-mbeko-et-ngbanda-lu-par-b-musavuli/#_ftnref19)
 En réalité, la Monusco travaille pour d’autres missions qui n’ont rien à voir avec la protection des Congolais. Ses intérêts sont même tout à fait contraires aux aspirations du peuple congolais à la paix.
Au pire, elle rend moins visible et légalise la déstabilisation du pays et l’immixtion étrangère dans ses affaires internes.
la Monusco et Human Rights Watch font partie de la stratégie du mensonge destinée à donner aux Congolais l’impression qu’on se préoccupe de leurs souffrances alors que la communauté internationale poursuit au Congo des objectifs sans rapport avec les aspirations du peuple congolais à sa souveraineté et à la paix.

LE TEMOIGNAGE DE LA SENATRICE CYNTHIA MCKINNEY

A ces théories et pratiques qui assoient la responsabilité des Etats-Unis dans le génocide et le démantèlement territorial de la RD Congo, il manquait un témoignage direct de la haute administration américaine. C’est désormais chose faite .En 2001, Mme Cynthia McKinney, Candidate du parti écologiste aux élections présidentielles américaines de 2008,Ancienne sénatrice du parti démocrate, envoyée spéciale de Bill Clinton dans les Grands Lacs en 1997 ,écrit à George Bush :« Je viens juste de rentrer de la République Démocratique du Congo …Malheureusement ,je me vois dans l’obligation de vous informer qu’en R.D.C. ,comme en Afrique en général, des crimes se commettent, avec apparemment l’aide et le support de votre administration. Je tiens à vous dire que la politique des Etats-Unis a échoué en R.D.C….Le résultat est une politique africaine brouillonne, désordonnée, un continent à vif et la complicité des Etats-Unis dans ces crimes contre l’Humanité. …Je dois ajouter que votre échec à arrêter l’invasion illégale de la R.D.C. qu’ont menée à termes vos alliés, l’Ouganda et le Rwanda, a porté directement ces pays à commettre des crimes contre l’humanité en territoire congolais.
Maintenant, vous-même, vous demandez au monde qu’il ferme les yeux devant cette politique scandaleuse, alors que le monde entier sait que l’Ouganda comme le Rwanda ont attaqué militairement le territoire de la R.D.C. Et cela jusqu’à l’intérieur du pays et non pas seulement sur les frontières. Les atrocités qu’endurent quotidiennement tous les habitants de cette région sont scandaleuses. C’est la conséquence de la mauvaise politique des Etats-Unis et de l’indifférence du leadership américain. Vos alliés Rwandais et Ougandais ont rayé de la carte du Congo l’équivalent de toute la population du Danemark, voire de la Belgique. Leur rêve est de morceler le territoire congolais et d’en prendre le contrôle au profit des multinationales étrangères et les Etats-Unis qui les appuient. …Depuis plus d’un demi-siècle, le peuple congolais souffre et subit toutes sortes d’agressions. Autrefois, c’était la colonisation belge qui prétendait lui apporter la « civilisation ».
Aujourd’hui, ce sont les Etats-Unis qui prétendent l’aider à vivre en « démocratie ». Pour « civiliser » les Congolais, le roi Léopold II leur faisait couper les bras. Pour leur apporter « la démocratie », les Etats-Unis les laissent se massacrer. Derrière l’envie apparente d’apporter « la civilisation » et « la démocratie » aux Congolais, se cache le besoin récurrent de profiter des énormes richesses minières du Congo, richesses dont s’emparent des Belges et des Américains, tantôt discrètement tantôt ouvertement, depuis très longtemps. Ce sont toujours ces immenses richesses qui ont toujours attiré Européens et Américains au Congo et qui excitent tant leur convoitise et qu’ils en oublient les êtres humains qui peuplent ce pays. En 1961, les Etats-Unis avaient décidé d’assassiner le leader nationaliste congolais Patrice Lumumba parce qu’ils ne voulaient pas que les Congolais contrôlent eux-mêmes leurs richesses. En 2001, j’ai découvert que certains pays, dont les Etats-Unis et le Rwanda, ne supportaient plus Laurent –Désiré Kabila depuis qu’il avait pris la décision de se débarrasser des soldats rwandais qui occupaient son pays, en même temps qu’il changeait de partenaires miniers.
L’assassinat de Laurent –Désiré Kabila n’est pas non plus le résultat d’un hasard malencontreux. J’ai eu le temps de m’apercevoir que des réseaux politico mafieux très puissants rodaient, comme des vautours, autour des richesses de la République démocratique du Congo avant même sa prise de pouvoir en 1997 ; ils n’ont d’ailleurs pas quitté les lieux… . Après la mort du « soldat du peuple », « Les Etats-Unis et certains pays européens continuent de surveiller de près les richesses du Congo et à fermer les yeux sur les massacres à grande échelle commis dans ce pays. Plus de 6 millions de Congolais sont morts depuis 1998, dont plus de la moitié tombée sous les balles des soldats du président rwandais Paul Kagamé, notre homme à tout faire en Afrique Centrale. A vrai dire, nous disposons de preuves suffisantes sur ce que fait le Rwanda dans cette région. Mais à ce jour, aucune sanction n’a été prise pour arrêter la guerre et le pillage des ressources naturelles en République démocratique du Congo. Lorsque, j’étais au Congrès, j’avais aidé le groupe d’experts des Nations Unies à rassembler une petite partie des preuves sur le pillage de la République démocratique du Congo : au final, le Conseil de Sécurité n’a adopté aucune sanction à l’encontre des pilleurs. La R.D.C. est toujours pillée et chaque jour, le nombre de femmes congolaises violées, torturées et tuées, augmente. Cela n’entraîne toujours pas de sanction contre les auteurs de ces atrocités…
Voici donc la « Tragédie congolaise » ramassée en quelques mots bien choisis, non pas par une victime congolaise ni par un nationaliste lumumbiste mais par une élue des Etats-Unis d’Amérique ,témoin oculaire de ce grave et innommable crime contre l’Humanité, en tant qu’envoyée spéciale de Bill Clinton, celui là même qui avait déclenché, par l’intermédiaire des multinationales et du duo Kagamé et Museveni la guerre qui dévaste la RDC. La grande sénatrice américaine n’est pas la seule à accabler la superpuissance américaine, sa nation. Déjà en 1997, la co-présidente du groupe des verts au parlement européen, Madame Magda Alvohet confiait : « Il existe un plan très bien élaboré pour envahir l’Est du Congo. Les Etats-Unis ont donné leur consentement aux régimes hima-tutsi du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi. Ils n’exigent apparemment que deux conditions: qu’il n’y ait pas d’excès ni sur la largeur de la frange du territoire envahi ni dans les violations des droits humains ». C’est ainsi que s’est installée au cœur de la tragédie du Congo, une grossière conspiration du silence et du mensonge, point de départ d’autres drames à venir et déjà envisagés en Afrique Centrale. Détruire les êtres humains et l’environnement au Congo ne signifie rien face aux profits fabuleux des multinationales occidentales. Cette destruction sauvage des vies humaines et de l’environnement réussit, au cœur du Congo même, grâce à l’écrasement de toute velléité nationaliste par des chiens de garde interposés. « Les acteurs pléniers », toujours les mêmes, tirent les ficelles dans l’ombre en comptant sur leurs « filleuls ». http://afrique.kongotimes.info/rdc/politique/3023-congo-theorie-complot-balkanisation-wikileaks.html

CES CABLES AMERICAINS QUI NOUS ENDEUILLENT DEPUIS 1960 !

Comme dit un vieux proverbe Luba : « Ceux qui écrivent et ceux qui pensent ne peuvent être condamnés ou sauvés que par leurs écrits et leurs pensées ». C’est pourquoi, il est temps de rendre compte à notre peuple du tenant et des aboutissants de ce que les Américains nomment perfidement : « La théorie du complot de la balkanisation de la RDC ».

Les États-Unis d'Amérique en République Démocratique du Congo (RDC), de l’origine à nos jours, une tragédie.http://afrique.kongotimes.info/rdc/politique/3075-usa-congo-theorie-complot-balkanisation-wikileaks.html

lundi 15 décembre 2014

MALUMALU portera sur ses épaules l'histoire morose ou glorieuse de la République démocratique du Congo selon qu'il choisira de l'écrire.

Malumalu est là avec le RAIS! Il faut désormais faire avec ! 



Sauf que les erreurs du passé doivent, dorénavant, servir des leçons à l'actuelle équipe 
#CENI qui attend ouvrir la porte à l'alternance au pouvoir.

Puisque l'expérience assagit, Malumalu ne doit nullement échapper à cela.

D'ailleurs, Confucius, ce maître philosophe de l'antiquité chinoise ne disait-il pas que la grandeur d'un homme, ce n'est pas le fait de n'avoir pas tombé dans son parcours.

Mais plutôt, le fait de savoir se relever à chaque fois qu'il tombe… Loin de faire un culte à qui que ce soit, ce prêtre catholique dans son caractère introverti, aurait certainement eu le temps d'intérioriser les reproches. Mêmes les plus acerbes.

Et, puisqu'il draine derrière lui une expérience en matière électorale, quoi de plus mieux que de l'exhorter à faire du bon travail.

Car, du haut de sa personnalité religieuse ou chrétienne, il portera sur ses épaules l'histoire morose ou glorieuse de la République démocratique du Congo selon qu'il choisira de l'écrire. La bal est dans camp MALUMALU si on interprete bien les propos de Kabangi:
« Les élections sont dans notre pays devenues incontournables pour l’accès aux plus hautes charges de l’Etat. Nous ne pouvons donc pas en faire l’économie quelles que soient nos difficultés. Toutes les élections prévues par les lois de la République seront organisées conformément aux dispositions qui seront prises par l’institution compétente pour ce faire, à savoir la Ceni [commission électorale]», a déclaré Kabangi lors de son discours sur l’état de la nation prononcé lundi 15 décembre devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès.


 Un  discours nationaliste Flatteur Car il ne serait valable que s'il avait le soutient de la population, ce qui n'est pas le cas à l’évidence...


Mais là haut, y a t-il encore vraiment un Chef d’Etat qui puisse être entendu, cru, suivi ?
Peut-on encore le supporter dans un pays qui a perdu confiance en son avenir ; dans un pays qui a pris conscience de ses blocages et réclame de l’action.
Je demande à cet homme de bien mesurer l’état moral et politique de la situation en RDC.
Libre au Président de choisir une porte de sortie, mais en toute hypothèse, il ne peut plus continuer son petit bonhomme de chemin comme si de rien n’était, comme si la désillusion du peuple Congolais n’était qu’anecdotique.

Lorsque Tshisekedi a Sun city avait demande au pouvoir de cette epoque qu'il fallait organiser le recencement de la population avant l'electorat, n'est-ce pas que le PPRD et ses allies, et derriere ces derniers, Kabila, avaient refuse?
Et aujourd'hui apres 2006 et 2011 Le PPRD et Kabila veulent organiser les recencements juste la veille des elections? Ces recencements doivent etre organiser seulement apres les elections 2016, pas avant.
Sinon, c'est insulter le peuple congolais tout entier. Et meme l'ONIP doit commencer a fonctionner apres les elections a partir des bureaux du quartier dans les grandes villes et dans les groupements pour l'interieur du pays.  Car plaider pour organiser un recensement de la population, ou même créer un office pour cette cause, est une preuve irréfutable de l'incapacité des services de l'état-civil d'un pays de gérer ses habitants ou d'en déterminer le nombre et les lieux d'habitation exacts.

Il n'est pas facile de dribbler tout un peuple.



 L'argent que l'on voudrait investir dans l'ONIP devra être investi pour équiper l'administration du territoire du matériel adéquat pour gérer les services de l'état civil en République Démocratique du Congo!

Il n'est pas facile de dribbler tout un peuple. Par rapport aux éléction de 2016 KABANGI n'a rien dit qui engage sa responsabilité pour ne pas être obligé de se justifier un jour?
Il a rejeté toute les responsabilités sur la CENI, l'ONIP, le parlement et le gouvernement. 
Il se place dans la position de simple spectateur comme s’il n’avait aucune responsabilité.
La trouvaille est là : récensement national pour le glissement du calendrier électoral. C'était un secret de polichinelle. Ce récensement national devait-il attendre 2015? Se terminera-t-il avant les échéances électorales ????
Comme d'habitude, là nous venons d'entendre un autre de ces mulitiples discours CREUX. En tout cas Kabangi semble être décallé de ce que les Congolais attendent de lui: "Son depart en paix en 2016 par les élections pour lesquelles, seul lui n'a pas le droit de participer en  tant que candidat à la présidence".

Les hommes doivent passer mais les institutions continuent ainsi que le progrès et le developement nous dit on. 


Il nous reste la meilleurs étape à franchir pour murir notre jeune démocratie: L'Alternance du pouvoir.
Les bonnes actions demeurent toujours inoublié, le Président Loula a presque opéré des miracles au Bresil mais dans le temps imparti, il a su laisser à une autre le soin de continuer cette Grande vision qui a placé le Brésil dans le concert des Grandes Nations puissantes.

Respect de la souveraineté

En 2006 j'attendais qu'il invoquat "la souveraineté nationale" quand Louis Michel nous influençait à voter pour lui "le moindre mal" devant Bemba. La communauté internationale est importante quand elle soutient le pouvoir , elle est mauvaise quand elle demande celui ci à respecter la constitution.

Aujourdh’ui 2014 Joseph Kabangi évoque les réactions suscitées à l’intérieur comme à l’extérieur du pays par le débat politique interne en RDC.
Il a reconnu aux acteurs politiques congolais le droit de susciter ou d’entretenir le débat au sujet du processus électoral.
« On peut en revanche s’interroger sur le bien-fondé de l’auto-invitation dans ce débat des personnalités non congolaises aussi bien intentionnées soient-elles », a-t-il cependant ajouté.

Kabangi s’est également interrogé sur « la tendance fort remarquée de certains compatriotes d’en appeler systématiquement à l’étranger pour régler les différends entre Congolais, comme si dans ce pays, nous n’avions pas collectivement assez de sagesse pour le faire nous-mêmes ».

« Je voudrai dire aux premiers et aux seconds que le peuple congolais n’est pas n’importe quel peuple. Nous sommes les descendants de Kimpa Vita, de Simon Kimbangu, de Joseph Kasa-Vubu, d’Antoine Gizenga, de Patrice Lumumba et de Laurent Désiré Kabila. Nous sommes ce peuple tellement jaloux de son indépendance conquise de haute lutte et de liberté démocratique obtenue parfois au prix de sang », a lancé Kabangi, avant de faire cette mise en garde aux partenaires de la RDC : « De nos partenaires et pourvu que cela soit fait dans le respect de notre souveraineté, nous sommes toujours prêts à recevoir des avis, conseils et suggestions mais jamais des injonctions. »


La communauté internationale réclame depuis plusieurs mois aux autorités congolaises la publication d’un calendrier électoral complet jusqu’à la prochaine présidentielle de façon à pouvoir soutenir le processus électoral, et demande que la Constitution du pays soit respectée. Les États-Unis, ont dit eux très clairement qu’ils voulaient voir Kabangi  se retirer du pouvoir à la fin de son mandat, en décembre 2016.
La politique clientéliste et ethno régionaliste de Kabila ne cesse de laisser jour après jour des masses congolaises sur le bord de la route. Etant conscient de cet échec, le gourou de la ferme de Kingakati où coule le champagne et le lait pour les honorables dignitaires du régime sait que pour se maintenir au pouvoir, il faut éviter de croiser le fer électoral avec le souverain primaire. Tous les stratagèmes sont désormais bons pour contourner le peuple via une sorte de centralisme démocratique à la soviétique. Une démocratie où les décisions prises à la ferme de Kingakati doivent s’appliquer via une parodie d’élections ou de référendum pour en donner un caractère démocratique.

Les acteurs de la révolution : Union sacrée entre Opposition – Société civile – Jeunesse et Armée


Le pouvoir de Kabila, qui n’a que faire des Congolais, est également fondé sur l’exploitation illicite des minerais, du pétrole et sur des business sales en ouvrant les frontières congolaises grandement à qui veut venir s’y servir et piller tant qu’il contribue à renforcer son régime répressif et non à nourrir le peuple Congolais. Le Congolais qui n’est pas heureux en RDC n’a qu’à s’en aller. Il y aura bien des rwandais et autres qui viendront manger grassement dans leur assiette. Le délestage alimentaire est d’ailleurs une réalité quotidienne au Congo où l’on mange en alternance un jour sur deux dans plusieurs ménages.

Alors Mes très Chers Compatriote, sans trembler, je vous demande une mobilisation sans faille, je vous demande de rassembler vos forces, je vous demande d’être à l’avant garde pour dire aux Congolais que notre pays doit se dépasser et qu’il peut se relever, et dire surtout que la RDC Ne jure que par l'alternance et la victoire de la Démocratie en 2016 et a besoin d’un plan cohérant d'aménagement du territoire. Vous serez ainsi au service d’un idéal qui dépasse chacun d’entre nous.

 Cet ideal s’appelle tout simplement l'Etat Congolais.

jeudi 11 décembre 2014

Gouvernement de cohésion, de corruption ou de concussion nationale en RDC?

A quoi sert un gouvernement et des ministres dans un état en déliquescence ou qui n'existe pas? Tel est le cas de la très démocratique république du Congo(année 2014). Pour ceux qui en douteraient, voici les caractéristiques.



C'est en 2005 que le think tank américain Fund for Peace et le magazine Foreign Policy, fondé par Samuel Huntington, commencent à publier un indicateur annuel : The Failed States Index ( «Liste des États en déliquescence ») qui ne comprend que les pays membres des Nations unies. Plusieurs territoires sont donc exclus comme Taïwan, la Palestine, Chypre du Nord, le Kosovo et le Sahara occidental.
Cet indicateur est établi sur la base de douze variables. Pour chacune, une valeur de 1 à 10 est attribuée (0 le plus faible/plus stable). Le total de ces douze indicateurs se situe donc entre 0 et 1208.
Les variables
Les variables qui composent l'indicateur sont réparties entre quatre indices sociaux, deux économiques et six de nature politique.

Cet indicateur n'a pas vocation à prévoir des éruptions de violence ou un effondrement, mais la vulnérabilité d'un pays face à un conflit. Tous les pays listés en jaune, orange ou rouge présentent certains éléments au sein de leurs sociétés respectives qui les rendent susceptibles d'échouer. Il faut cependant relever que certains États à risque modéré pourraient s'effondrer plus rapidement que d'autre situés dans les zones d'alerte ou de danger et qui, bien que dans une situation critique, sont sur le chemin du rétablissement d'institutions fiables.
Indicateurs sociaux
1. Pression démographique : qu'il s'agisse de haute densité de populations, ou d'accès difficile à l'alimentation. Sont inclus l'extension des zones habitées, les problèmes de frontières, de propriété ou d'occupation des terres, de contrôle des sites religieux ou historiques, d'exposition à des problèmes environnementaux.
2. Mouvements massifs de réfugiés et de déplacés internes : le déracinement forcé de vastes communautés à la suite de violences ciblées ou pas et / ou d'actes de répression, favorisant pénuries alimentaires et maladies ; le manque d'eau potable, la concurrence pour les terres arables, et des troubles qui peuvent générer une détresse humanitaire et des problèmes de sécurité grandissants, tant à l'intérieur des pays et entre pays.
3. Cycles de violences communautaires : sur la base d'injustices récentes ou passées, y compris sur plusieurs siècles. Cet indicateur inclut les crimes restés impunis contre des communautés ou groupes. Institutionnalisation de l'exclusion politique. L'ostracisme en direction de groupes accusés d'accaparer richesses et pouvoir.
4. Émigration chronique et soutenue : qu'il s'agisse de fuite des cerveaux ou d'émigration de dissidents politiques ou de représentants des classes moyennes.
Indicateurs économiques
5. Inégalités de développement : inégalités réelles ou perçues entre groupes, au niveau de l'éducation, de la répartition des richesses, des emplois.
6. Déclin économique subit ou prononcé : mesuré par un indice de déclin global incluant revenu individuel moyen, PIB, endettement, taux de mortalité infantile, niveau de pauvreté, nombre de faillites. Une chute rapide du prix des matières premières, des revenus, de l'investissement direct étranger, du remboursement de la dette, une hausse de la part du secteur informel peuvent traduire l'incapacité de l'État à payer salaires et pensions.
Indicateurs politiques
7. Criminalisation et délégitimation de l'État : corruption endémique, pillage institutionnel, résistance à la transparence et aux pratiques de bonne gouvernance.
8. Détérioration graduelle des services publics : disparition des fonctions de base à destination des citoyens, tels que police, éducation, système de santé, transports. L'usage des agences de l'État au service des élites dominantes (forces de sécurité, banque centrale, administration présidentielle, douanes et renseignements) est également comptabilisé.
9. Violations généralisées des droits de l'homme : émergence d'un pouvoir autoritaire ou dictatorial manipulant ou suspendant les institutions démocratiques et constitutionnelles. Éruption de violences politiques à l'encontre des populations civiles, couplées à l'augmentation du nombre de prisonniers politiques ou dissidents à qui l'on refuse un procès en phase avec les normes internationales. Restriction de la liberté de la presse et des droits religieux.
10. Appareil de sécurité constituant un État dans l'État : émergence d'une garde prétorienne bénéficiant d'une impunité quasi totale. Milices privées protégées ou soutenues par l'État et dirigées contre l'opposition ou tout groupe de population susceptible d'être favorable à celle-ci. Sous-groupe au sein de l'armée qui utilise ses ressources pour servir les intérêts de l'élite dominante. Apparition de milices armées irrégulières pouvant aller jusqu'à la confrontation armée avec les forces régulières.
11. Émergence de factions au sein de l'élite : fragmentation des classes dominantes le long de lignes de fracture communautaires. Utilisation par les élites ou les institutions d'une rhétorique nationaliste ou de solidarité ethnique (appel au nettoyage ethnique ou à la défense de la foi).
12. Intervention d'autres puissances : engagement militaire ou paramilitaire d'armées étrangères, États, groupes ou entités, qui ont pour résultat de bouleverser l'équilibre local des forces et d'empêcher la résolution d'un conflit. Surdépendance vis-à-vis de l'aide externe ou de missions de maintien de la paix.

                                              Le Congo réponds à toutes ses caractéristiques.





On dirait même que ces caractéristiques ont été décrites rien que pour le Congo.

Quelle est la piste de solution appliqué pour notre cher et riche pays?

Il n'y a pas dix mille solutions. ..c'est le départ immédiat et inconditionnel de tous ceux qui vous distraient actuellement, la poursuite devant des tribunaux de ceux qui ont commis des crimes. Et le bannissement à vie de ceux qui ont collaboré de toute activité politique ou de la fonction publique. L'apparition d'une nouvelle classe politique avec des jeunes et de nouvelles mentalités.

mercredi 10 décembre 2014

Un plan d’épuration ethnique et de génocide est en pleine exécution par un cordon d’extrémistes Hutu bien protégés contre une partie de l’Ethnie NANDE à BENI et LUBERO sous l’œil impuissant de l’armée et de la Brigade Internationale : la Communauté Internationale a le devoir moral d’intervenir militairement maintenant ou jamais pour arrêter cette holocauste

Voici ce qui vient de faire arrêter Me DJIMI PERUZI
Pétition Collective de Cinquante Intellectuels et Acteurs de la Société Civile de la Ville de BUTEMBO-RDC à l’Attention du Secrétaire Général et du Conseil de Sécurité des Nations Unies
Transmis-copie pour information à :
- Monsieur le Président du Conseil de Sécurité des Nations Unies à New-York aux USA ;
- Sa Sainteté le Pape François à Rome ;
- Monsieur le Président des Etats-Unis d’Amérique à WASHINGTON ;
- Monsieur le Premier Ministre de la Grande Bretagne à Londres ;
- Monsieur le Président de la République Française à Paris ;
- Monsieur le Président de la Commission Européenne à Bruxelles ;
- Madame la Représentante des Nations Unies pour la Prévention du Génocide à New York aux USA ;
- Monsieur le Procureur près la Cour Pénale Internationale à la Haye ;
- Monsieur le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU en République Démocratique du Congo ;
- Messieurs les Ambassadeurs Accrédités à Kinshasa ;
- Monsieur le Chef de Bureau de la MONUSCO de et à Butembo ;
- Monsieur le Chef de Bureau de la MONUSCO de et à BENI ;
- Monsieur le Maire de Ville de Butembo ;
Objet :
Un plan d’épuration ethnique et de génocide est en pleine exécution par un cordon d’extrémistes Hutu bien protégés contre une partie de l’Ethnie NANDE à BENI et LUBERO sous l’œil impuissant de l’armée et de la Brigade Internationale : la Communauté Internationale a le devoir moral d’intervenir militairement maintenant ou jamais pour arrêter cette holocauste ;
A Son Excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies à Nez-York ;
Monsieur le Secrétaire Général ;
Il est de la responsabilité morale du Conseil de Sécurité de l’ONU, saisi par vos soins, d’ordonner une intervention militaire humanitaire lorsqu’il se commet un génocide, une épuration raciale, ethnique ou religieuse dans un Etat quel qu’il soit.
Telle était la raison de l’intervention occidentale en Lybie, telle fut le motif de l’intervention française au Mali et en Centre Afrique et tel doit désormais être le motif d’intervention militaire internationale à BENI, zone où l’Etat congolais et la MONUSCO ont définitivement fléchi face à un groupe terroriste qui, selon toutes les informations disponibles, est dirigé par un cordon des extrémistes Rwandophones Hutu bénéficiant des complicités avérées de l’armée nationale et du gouvernement congolais dans le seul but d’occuper des terres habitées par la population NANDE vivant en territoire de BENI..
Depuis le mois de septembre dernier, alors que se déroulait le procès militaire destiné à donner la lumière sur la mort du Colonel MAMADOU MUSTAFA NDALA, plusieurs tracts ont circulé à BENI annonçant des massacres contre les populations locales en raison de 120 par mois. Comme cela était planifié, début octobre 2014, les terroristes jusque là inconnus ont lancé une vaste boucherie humaine en posant des actes de carnage à la machette, la hache, à l’arme blanche dans plusieurs villages du territoire de BENI ; puis, ils sont allés poser les autres actes de carnage en ville de même nom, emportant à ces jours environ 300 personnes tuées.
Contrairement à la version officielle qui est loin de recevoir la confirmation de la MONUSCO et qui prétendait que les terroristes qui tuaient avec cette féroce brutalité qui trahit une haine forte et cachée seraient des ADF-NALU, les rédacteurs de la présente pétition sont en mesure au regard des faits qui procèdent du terrain à préciser avec certitude que les assaillants sont essentiellement des sujets Hutu, parlant le Kinyarwanda et agissant dans le même mode opératoire similaire au génocide rwandais des années 1994, faisant usage des machettes, hache et autres ares à feu. Les actes de carnages sont faits sur les populations NANDE dans un but bien défini : les forcer à quitter leurs villages, leurs cultures et leur maisons afin d’y laisser un vide qui devra permettre aux populations Hutu actuellement en pleine migration illégale provoquée par les autorités publiques à occuper les terrains abandonnés. C’est en réalité une guerre à caractère ethnique où l’Etat congolais tente de forcer au nom d’une prétendue cohabitation pacifique forcée des populations à vider leurs milieux naturels à des populations d’origine rwandaise, spécialement les Hutu.
Les faits suivants démontrent que les massacres de BENI qui promettent de se généraliser dans le LUBERO, une zone occupée à 95% par l’Ethnie NANDE, sont ont un caractère d’épuration ethnique et conçus dans un plan d’occupation foncière conçu et exécuté par des extrémistes hutu :
1. Des faits précurseurs :
l’administration provinciale a importé depuis 2011 des populations Hutu et Tutsi du MASISI, au nom d’une prétendue politique de cohabitation pacifique forcée, d’occuper les terrains des populations NANDE à LUBERO en violation de toutes les lois de migration et des terres coutumières au motif fallacieux que ces migrants seraient originaires de ce milieu ; leur nombre change de jour au lendemain passant de 37 à 2000 familles ; actuellement cette situation a créé des tensions foncières évalués à hauteur de 107 conflits sur les terrains occupés de force par les Hutu et Tutsi imposés en ce lieu par l’administration ; de jour comme de nuit, les activités de ces migrants sont obscurs et suspects, mais malgré les rapports des autorité locales, aucune initiative ; depuis les débuts des massacres à BENI, l’administration a même multiplié le nombre des documents administratifs autorisant aux Hutu de migrer en masse vers le territoire de BENI et spécialement, les portions où se trament les massacres ;
Au courant de l’année 2014, alors que la province sortait de la guerre contre le M23, le gouvernement a mis en place une politique fiscale discriminatoire qui a favorisé les zones de RUTSURU et MASISI qui ont bénéficié d’une suspension de paiement fiscal alors que les deux territoires de BENI et LUBERO ont vu depuis lors une augmentation fiscale et douanière la plus défavorable et forte du pays et exclusivement appliquée dans leur seule entité ; comme si c’est à eux qu’on imposait la facture de toute la guerre alors qu’ils en ont payé le plus lourd tribut ; et, même cette année 2014 consacrée à la guerre contre les ADF-NALU qui sont dans cette partie occupée par les NANDE n’a pas fait fléchir le gouvernement qui a maintenu le taux d’imposition le plus élevé du pays dans la région ; cela prouve en suffisance qu’il existe une politique d’exploitation économique du coin dans la mesure où en contrepartie des impositions opérées, aucune action gouvernementale n’est lancée dans la région et surtout, la paralysie économique qui s’observe n’émeut nullement le pouvoir ;
La tergiversation du gouvernement congolais à en découdre avec les FDLR et les autres groupes armés, ADF-NALU etc. qui occupent principalement le territoire des BANANDE depuis plus de 20 ans a détruit l’économie locale, essentiellement basée sur l’agriculture et l’élevage, les zones où se trouvent leurs champs étant occupés par les rebelles et les routes de Goma-Butembo et Butembo Uganda étant régulièrement l’objet des coupeurs de routes qui pillent et saccages le business local ;
Plusieurs Officiers militaires supérieurs ont été au mois de Novembre 2014 jugés par une Cour Militaire Opérationnelle à BENI pour avoir au courant de l’année 2014 donné des armes, tenues, finances et munitions de guerre à des groupes armés, y compris des mouvement terroristes ;
2. Deux semaines avant les attaques, plusieurs tracts ont circulé dans les villages ciblés annonçant le nombre fixe des personnes que les terroristes avaient prévu de tuer par mois, à savoir 120 personnes ; l’information a été rapportée aux autorités locales qui n’ont pris aucune mesure ; le déroulement des massacres montre que ce plan est suivi à la lettre ;
3. Plusieurs rescapés des carnages opérés par les terroristes identifient clairement les assaillants par les identifiants suivants : ils parlent principalement kinyarwanda ou alors un kiswahili ou lingala avec un fort accent kinyarwanda ;
4. La quasi-totalité des personnes arrêtées (au moins 13) en lien avec les massacres d’épuration ethnique de BENI sont des sujets Hutu ; ceci est compréhensible car le mode opératoire démontre que les assaillants sont déterminés à créer une boucherie suite à une haine intérieure qui les anime ;
5. d’après un rapport de mission d’information de l’assemblée nationale de novembre 2014, plusieurs officiers militaires ont volontairement laissé opérer les assaillants, certains en fermant les numéros d’urgence, d’autres en ordonnant à leurs troupes de ne pas intervenir allant jusqu’à menacer de mort ceux qui en seraient tentés, d’autres enfin, en ordonnant des mouvements des troupes dans des zones où ils avaient des informations que les assaillants devraient attaquer ; aucune enquête n’a jamais été initiée pour clarifier ces graves disfonctionnements de l’armée et tous les officiers incriminés sont restés en poste et continuent à briller par une incompétence en toute impunité ;
6. Après des massacres d’épuration ethnique, les terroristes ont réussi à imposer au gouvernement congolais de suivre leur plan lorsque son porte parole, Monsieur Lambert MENDE, a dû demander aux populations NANDE occupant des villages détruits et brûlés par les assaillants de les quitter, les laisser vides et aller s’abriter dans des agglomérations contrôlées par l’armée ; ceci a été traduit en menace par le commandant des opérations militaires de BENI qui est allé jusqu’à annoncer sur des médias locaux que les populations qui ne quitteraient pas les villages visés seraient assimilés à des ennemis ; il ya lieu de rappeler que la déportation forcée est contraire aux usages internationaux ;
7. D’après plusieurs experts environnementalistes, les zones où les massacres sont en train de se commettre sont des zones riveraines au graben albertin qui regorge du pétrole dont l’exploitation fait l’objet des convoitises entre les Communautés au Nord-Kivu et les pays limitrophes, notamment les Rwandais ; le projet est exécuté par des leaders Hutu du Rutsuru qui tentent de l’étendre à BENI et LUBERO, mais rencontrent de graves réticences des communautés locales; il ya lieu de croire que l’occupation des terres à forte potentialité pétrolière serait le leitmotiv déterminant les migrations de masse des populations Hutu vers BENI ;
8. Les massacres d’épuration ethnique ont été et sont toujours accompagnés des messages officiels de diabolisation des membres de la tribu NANDE ; le 13 Novembre 2014, le Gouverneur de province a été chargé de propager des menace contre les NANDE qu’il a qualifié de peuple moyenâgeux et précisé que le MUNANDE serait un peuple qui n’est ouvert ; lorsque des discours de haine contre les NANDE qui jadis, étaient seulement enfuis dans les cœurs des concurrents commencent à trouver une bonne presse dans le gouvernorat de province qui n’a pas hésité et continue à accuser les NANDE victimes des carnages comme étant des complices de leurs propres malheurs dans un milieu où le gouvernement a failli et même fléchi définitivement ; et qui sait ce qui se dit contre les NANDE dans les administrations centrales ? Avec cette propagande anti-NANDE, l’on doit avouer que tous les signes sont réunis pour parler d’épuration ethnique planifiée peut-être pas pour éliminer tous les membres de la Tribu, mais une partie ;
9. L’instauration des mesures liberticides à BENI contre des personnes NANDE, du reste, sur l seule base de leur appartenance à l’opposition politique, la suspension de toute radio émettant des émissions jugées défavorables au régime et les arrestations arbitraires des opposants et autres opérateurs économiques démontrent que le régime tente d’exploiter politiquement ce qui se passe à BENI pour restreindre les libertés publiques en violation de la Constitution et surtout imposer aux habitants une dictature politique à sens unique ;
Les rédacteurs de la pétition soutiennent dors et déjà que le Gouvernement de la République n’est pas étranger à ce qui s’est préparé et ce qui est en train d’être exécuté dans les zones de tuerie à BENI, lorsqu’il propage officiellement l haine anti-NADE, instaure des mesures destinées à taire l’opposition locale, muselant la presse et intimidant globalement les populations victimes, les érigeant en auteurs de leurs malheurs, u lieu de prendre des mesures appropriée pour stopper les massacres et réprimer l’incompétence de l’armée.
Dans ces conditions, il est de notre devoir en tant qu’intellectuels et acteurs sociopolitiques du milieu d’alerter la Communauté internationale représentée par l’ONU et le Conseil de Sécurité, par élan de solidarité aux frères victimes, sur l’exécution en cours à BENI d’un plan préétabli d’épuration ethnique partielle des membres de l’Ethnie NANDE, plan conçu et exécuté par les extrémistes rwandophones principalement hutu et qui, malheureusement a reçu le soutien direct et indirect du gouvernement sensé devoir protéger les populations civiles massacrées. A ce jour, ce plan a atteint un nombre d’environ 300 tuées par des carnages successifs qui ont réussi à imposer la panique dans la population.
Les signataires de la présente pétition regrettent que les Agents de la MONUSCO se soient laissés prendre au piège des FARDC en achetant des tenues militaires de la Garde Présidentielle et croient savoir qu’il s’est agi d’un acte délibéré pour tenter de provoquer un soulèvement populaire contre la MONUSCO qui est à l’heure actuelle la seule ceinture de sécurité pour les populations face à une armée qui a vendu ses propres armes et uniformes aux terroristes.
Les rédacteurs de la présente pétition affirment ne pas avoir confiance en l’armée nationale et au gouvernement congolais pour s’engager réellement à combattre les extrémistes terroristes Hutu qu’il protège et tente à camoufler, ni pour garantir la sécurité des populations et ce parce qu’il a été prouvé que l’armée vend armes et munitions, y compris tenues aux assaillants de sorte qu’il est impossible de savoir quand c’est l’armée qui intervient et quand ce sont des assaillants.
Nous, les Cinquante Signataires et rédacteurs de la présente pétition avons pris l’engagement, non d’écrire au Gouvernement de notre pays que nous croyons inapte à résoudre le problème du terrorisme non revendiqué ayant débouché sur un bilan cruel de près de 300 morts en territoire de BENI et étant au-delà devenu lui-même un problème au regard des politiques discriminatoires sus-évoquées, mais s’adresser aux Nations Unies en tant que Garant de la Paix dans le Monde et qui détient au regard de la gravité de la situation actuelle à BENI, la seule clef de solution ;
Les Cinquante Signataires de la présente pétition se recrutent clairement dans la Communauté NANDE qui habite Butembo et BENI, le coin où se déroule à l’œil nu une épuration ethnique, des actes les plus brutaux depuis les 20 dernières années de guerre au pays et qui ont réduit au grand silence les 8.000.000 des NANDE pacifiques et abandonnés ;
Les Cinquante Signataires de la pétition s’étonnent que le carange terroriste observé à BENI depuis le mois d’octobre dernier et qui avait été annoncé par les assaillants plusieurs jours avant soit devenu une large victoire pour les terroristes au point où le rôle de l’armée est réduit à celui des statistiques des morts et de recensement des cercueils ;
Les Cinquante Signataires de la pétition affirment que les pouvoirs publics congolais encouragent l’épuration ethnique en cours dans l’opinion par des messages xénophobes et de haine tribale contre les BANANDE, victimes des carnages et ce, en toute impunité ; ils mènent des politiques fiscales discriminatoires qui détruisent l’économie et constituent une source d’exploitation économique des opérateurs économiques NANDE ;
Les Cinquante Signataires de la pétition observent que chaque jour qui passe enregistre un lot moyen de 20 personnes tuées et que les jours à venir s’annoncent plus difficiles et horribles pour ces populations NANDE abandonnées et même terrorisées par leur propre gouvernement de sorte que la démission de la communauté internationale aboutira à une faute irréparable comme ce fut le cas au Rwanda en 1994, en Allemagne aux années 1940 avec comme conséquence une responsabilité internationale des Etats parties à la charte sur prévention de génocide dans le monde :
Pour ces raisons fortement partagées, les Cinquante Signataires de la présente pétition proposent au Secrétaire Général et au Conseil de Sécurité des Nations Unies :
1. D’inviter les pays comme les USA, la France et la Grande Bretagne à prendre des mesures immédiates pour intervenir militairement pour mettre fin aux massacres d’épuration ethnique qui se déroulent en toute impunité à BENI ;
2. D’engager sans délais ni préalable une guerre totale contre les FDLR et les ADF-NALU en utilisant exclusivement la Brigade d’Interventions et à défaut, des bataillons FARDC choisis sur des critères sélectifs pour s’assurer leur engagement réel ;
3. Accorder à la communauté NANDE un statut de Minorité Politique protégée car, leur caractère foncièrement pacifiste et de soumission, ne pourra que permettre aux forces terroristes d’œuvrer en toute impunité contre ces populations abandonnées et souvent même prises pour cibles par les pouvoirs établis ;
4. Engager le Gouvernement Central de la République Démocratique du Congo à déclencher des poursuites administratives et judiciaires contre tous les fonctionnaires nationaux ou provinciaux qui ont usé de leurs postures officielles pour propager des discours haineux et tribalistes contre la Communauté NANDE et inciter directement ou indirectement à la haine anti-NANDE ;
5. Engager les différentes agences de l’ONU à prendre toutes les mesures humanitaires appropriées pour venir en aide aux populations sinistrées de BENI-LUBERO, y compris en initiant un programme approprié devant permettre la relance économique de ce milieu dont les politiques sécuritaires et discriminatoires de l’Etat ont détruit le tissu économique ;
6. Engager les autorités congolaise à déclarer les Territoires de BENI et LUBERO, zones sinistrées et y pratiquer des larges allègements fiscaux susceptibles de faire redécoller l’économie locale gravement affectée depuis 30 ans de la présence des ADF-NALU, FDLR et autres groupes armés ;
7. Engager les Etats membres à envoyer si nécessaire des agences internationales spécialisées dans la lutte contre le terrorisme pour enquêter sur les faits, établir les responsabilité et le cas échéant, former l’armée nationale qui a montré ses limites dans ce domaine ;
8. Engager le gouvernement congolais à remplacer et procéder au relèvement de l’ensemble des troupes engagées au front de BENI par des troupes disciplinées et dont la loyauté républicaine et l’intégrité morale n’est pas remise en doute ;
9. Engager la Cour Pénale Internationale à se saisir de crimes graves commis à BENI, rechercher des auteurs matériels et les plus hauts responsables de ces crimes pour les arrêter et les poursuivre ;
10. Rejeter toute idée d’amnistie probable aux auteurs des graves crimes commis à BENI et que par le Gouvernement de la république pourrait projeter de leur accorder ;
11. Encourager les pays voisins de la République Démocratique du Congo à mettre fin aux idéologies expansionnistes dans l’agenda secret de leurs pays et s’assurer qu’ils n’apportent pas de soutien aux extrémistes terroristes Hutu qui sèment terreur et désolation à BENI ;
12. Garder un œil particulier sur l’évolution de la situation sécuritaire à BENI et LUBERO, entité territoriale des NANDE ;
Le rédacteurs de la présente pétitions mettent par votre canal, l’ensemble de la communauté internationale, en garde contre toute inaction et toute impunité des massacres à caractère ethnique dont pourraient bénéficier les auteurs et précisent que cela discréditerait l’ensemble du système de Nations Unies et mettrait en péril la paix dans un pays où les guerres intertribales ont déjà obligé en 2002 une intervention internationale européenne.
Face à un gouvernement qui a déjà démissionné de la question sécuritaire à BENI précisément, et même dont des officiers supérieurs de l’armée sont régulièrement condamnés par les tribunaux de complicité avec l’ennemi, l’inaction ou l’action militaire tardive de la communauté internationale entameront inexorablement l’image des Nations Unies, de l’ensemble de la Communauté Internationale et surtout des pays comme les USA.
Dans un grand espoir que la présente retiendra votre bienveillante attention et par ce canal, celle du monde entier, nous vous prions, Monsieur le Secrétaire Général de Nations Unies, de croire en l’expression de notre plus grande considération.
Listes de Cinquante pétitionnaires en annexe
et leurs signatures