lundi 15 décembre 2014

MALUMALU portera sur ses épaules l'histoire morose ou glorieuse de la République démocratique du Congo selon qu'il choisira de l'écrire.

Malumalu est là avec le RAIS! Il faut désormais faire avec ! 



Sauf que les erreurs du passé doivent, dorénavant, servir des leçons à l'actuelle équipe 
#CENI qui attend ouvrir la porte à l'alternance au pouvoir.

Puisque l'expérience assagit, Malumalu ne doit nullement échapper à cela.

D'ailleurs, Confucius, ce maître philosophe de l'antiquité chinoise ne disait-il pas que la grandeur d'un homme, ce n'est pas le fait de n'avoir pas tombé dans son parcours.

Mais plutôt, le fait de savoir se relever à chaque fois qu'il tombe… Loin de faire un culte à qui que ce soit, ce prêtre catholique dans son caractère introverti, aurait certainement eu le temps d'intérioriser les reproches. Mêmes les plus acerbes.

Et, puisqu'il draine derrière lui une expérience en matière électorale, quoi de plus mieux que de l'exhorter à faire du bon travail.

Car, du haut de sa personnalité religieuse ou chrétienne, il portera sur ses épaules l'histoire morose ou glorieuse de la République démocratique du Congo selon qu'il choisira de l'écrire. La bal est dans camp MALUMALU si on interprete bien les propos de Kabangi:
« Les élections sont dans notre pays devenues incontournables pour l’accès aux plus hautes charges de l’Etat. Nous ne pouvons donc pas en faire l’économie quelles que soient nos difficultés. Toutes les élections prévues par les lois de la République seront organisées conformément aux dispositions qui seront prises par l’institution compétente pour ce faire, à savoir la Ceni [commission électorale]», a déclaré Kabangi lors de son discours sur l’état de la nation prononcé lundi 15 décembre devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès.


 Un  discours nationaliste Flatteur Car il ne serait valable que s'il avait le soutient de la population, ce qui n'est pas le cas à l’évidence...


Mais là haut, y a t-il encore vraiment un Chef d’Etat qui puisse être entendu, cru, suivi ?
Peut-on encore le supporter dans un pays qui a perdu confiance en son avenir ; dans un pays qui a pris conscience de ses blocages et réclame de l’action.
Je demande à cet homme de bien mesurer l’état moral et politique de la situation en RDC.
Libre au Président de choisir une porte de sortie, mais en toute hypothèse, il ne peut plus continuer son petit bonhomme de chemin comme si de rien n’était, comme si la désillusion du peuple Congolais n’était qu’anecdotique.

Lorsque Tshisekedi a Sun city avait demande au pouvoir de cette epoque qu'il fallait organiser le recencement de la population avant l'electorat, n'est-ce pas que le PPRD et ses allies, et derriere ces derniers, Kabila, avaient refuse?
Et aujourd'hui apres 2006 et 2011 Le PPRD et Kabila veulent organiser les recencements juste la veille des elections? Ces recencements doivent etre organiser seulement apres les elections 2016, pas avant.
Sinon, c'est insulter le peuple congolais tout entier. Et meme l'ONIP doit commencer a fonctionner apres les elections a partir des bureaux du quartier dans les grandes villes et dans les groupements pour l'interieur du pays.  Car plaider pour organiser un recensement de la population, ou même créer un office pour cette cause, est une preuve irréfutable de l'incapacité des services de l'état-civil d'un pays de gérer ses habitants ou d'en déterminer le nombre et les lieux d'habitation exacts.

Il n'est pas facile de dribbler tout un peuple.



 L'argent que l'on voudrait investir dans l'ONIP devra être investi pour équiper l'administration du territoire du matériel adéquat pour gérer les services de l'état civil en République Démocratique du Congo!

Il n'est pas facile de dribbler tout un peuple. Par rapport aux éléction de 2016 KABANGI n'a rien dit qui engage sa responsabilité pour ne pas être obligé de se justifier un jour?
Il a rejeté toute les responsabilités sur la CENI, l'ONIP, le parlement et le gouvernement. 
Il se place dans la position de simple spectateur comme s’il n’avait aucune responsabilité.
La trouvaille est là : récensement national pour le glissement du calendrier électoral. C'était un secret de polichinelle. Ce récensement national devait-il attendre 2015? Se terminera-t-il avant les échéances électorales ????
Comme d'habitude, là nous venons d'entendre un autre de ces mulitiples discours CREUX. En tout cas Kabangi semble être décallé de ce que les Congolais attendent de lui: "Son depart en paix en 2016 par les élections pour lesquelles, seul lui n'a pas le droit de participer en  tant que candidat à la présidence".

Les hommes doivent passer mais les institutions continuent ainsi que le progrès et le developement nous dit on. 


Il nous reste la meilleurs étape à franchir pour murir notre jeune démocratie: L'Alternance du pouvoir.
Les bonnes actions demeurent toujours inoublié, le Président Loula a presque opéré des miracles au Bresil mais dans le temps imparti, il a su laisser à une autre le soin de continuer cette Grande vision qui a placé le Brésil dans le concert des Grandes Nations puissantes.

Respect de la souveraineté

En 2006 j'attendais qu'il invoquat "la souveraineté nationale" quand Louis Michel nous influençait à voter pour lui "le moindre mal" devant Bemba. La communauté internationale est importante quand elle soutient le pouvoir , elle est mauvaise quand elle demande celui ci à respecter la constitution.

Aujourdh’ui 2014 Joseph Kabangi évoque les réactions suscitées à l’intérieur comme à l’extérieur du pays par le débat politique interne en RDC.
Il a reconnu aux acteurs politiques congolais le droit de susciter ou d’entretenir le débat au sujet du processus électoral.
« On peut en revanche s’interroger sur le bien-fondé de l’auto-invitation dans ce débat des personnalités non congolaises aussi bien intentionnées soient-elles », a-t-il cependant ajouté.

Kabangi s’est également interrogé sur « la tendance fort remarquée de certains compatriotes d’en appeler systématiquement à l’étranger pour régler les différends entre Congolais, comme si dans ce pays, nous n’avions pas collectivement assez de sagesse pour le faire nous-mêmes ».

« Je voudrai dire aux premiers et aux seconds que le peuple congolais n’est pas n’importe quel peuple. Nous sommes les descendants de Kimpa Vita, de Simon Kimbangu, de Joseph Kasa-Vubu, d’Antoine Gizenga, de Patrice Lumumba et de Laurent Désiré Kabila. Nous sommes ce peuple tellement jaloux de son indépendance conquise de haute lutte et de liberté démocratique obtenue parfois au prix de sang », a lancé Kabangi, avant de faire cette mise en garde aux partenaires de la RDC : « De nos partenaires et pourvu que cela soit fait dans le respect de notre souveraineté, nous sommes toujours prêts à recevoir des avis, conseils et suggestions mais jamais des injonctions. »


La communauté internationale réclame depuis plusieurs mois aux autorités congolaises la publication d’un calendrier électoral complet jusqu’à la prochaine présidentielle de façon à pouvoir soutenir le processus électoral, et demande que la Constitution du pays soit respectée. Les États-Unis, ont dit eux très clairement qu’ils voulaient voir Kabangi  se retirer du pouvoir à la fin de son mandat, en décembre 2016.
La politique clientéliste et ethno régionaliste de Kabila ne cesse de laisser jour après jour des masses congolaises sur le bord de la route. Etant conscient de cet échec, le gourou de la ferme de Kingakati où coule le champagne et le lait pour les honorables dignitaires du régime sait que pour se maintenir au pouvoir, il faut éviter de croiser le fer électoral avec le souverain primaire. Tous les stratagèmes sont désormais bons pour contourner le peuple via une sorte de centralisme démocratique à la soviétique. Une démocratie où les décisions prises à la ferme de Kingakati doivent s’appliquer via une parodie d’élections ou de référendum pour en donner un caractère démocratique.

Les acteurs de la révolution : Union sacrée entre Opposition – Société civile – Jeunesse et Armée


Le pouvoir de Kabila, qui n’a que faire des Congolais, est également fondé sur l’exploitation illicite des minerais, du pétrole et sur des business sales en ouvrant les frontières congolaises grandement à qui veut venir s’y servir et piller tant qu’il contribue à renforcer son régime répressif et non à nourrir le peuple Congolais. Le Congolais qui n’est pas heureux en RDC n’a qu’à s’en aller. Il y aura bien des rwandais et autres qui viendront manger grassement dans leur assiette. Le délestage alimentaire est d’ailleurs une réalité quotidienne au Congo où l’on mange en alternance un jour sur deux dans plusieurs ménages.

Alors Mes très Chers Compatriote, sans trembler, je vous demande une mobilisation sans faille, je vous demande de rassembler vos forces, je vous demande d’être à l’avant garde pour dire aux Congolais que notre pays doit se dépasser et qu’il peut se relever, et dire surtout que la RDC Ne jure que par l'alternance et la victoire de la Démocratie en 2016 et a besoin d’un plan cohérant d'aménagement du territoire. Vous serez ainsi au service d’un idéal qui dépasse chacun d’entre nous.

 Cet ideal s’appelle tout simplement l'Etat Congolais.

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