jeudi 11 décembre 2014

Gouvernement de cohésion, de corruption ou de concussion nationale en RDC?

A quoi sert un gouvernement et des ministres dans un état en déliquescence ou qui n'existe pas? Tel est le cas de la très démocratique république du Congo(année 2014). Pour ceux qui en douteraient, voici les caractéristiques.



C'est en 2005 que le think tank américain Fund for Peace et le magazine Foreign Policy, fondé par Samuel Huntington, commencent à publier un indicateur annuel : The Failed States Index ( «Liste des États en déliquescence ») qui ne comprend que les pays membres des Nations unies. Plusieurs territoires sont donc exclus comme Taïwan, la Palestine, Chypre du Nord, le Kosovo et le Sahara occidental.
Cet indicateur est établi sur la base de douze variables. Pour chacune, une valeur de 1 à 10 est attribuée (0 le plus faible/plus stable). Le total de ces douze indicateurs se situe donc entre 0 et 1208.
Les variables
Les variables qui composent l'indicateur sont réparties entre quatre indices sociaux, deux économiques et six de nature politique.

Cet indicateur n'a pas vocation à prévoir des éruptions de violence ou un effondrement, mais la vulnérabilité d'un pays face à un conflit. Tous les pays listés en jaune, orange ou rouge présentent certains éléments au sein de leurs sociétés respectives qui les rendent susceptibles d'échouer. Il faut cependant relever que certains États à risque modéré pourraient s'effondrer plus rapidement que d'autre situés dans les zones d'alerte ou de danger et qui, bien que dans une situation critique, sont sur le chemin du rétablissement d'institutions fiables.
Indicateurs sociaux
1. Pression démographique : qu'il s'agisse de haute densité de populations, ou d'accès difficile à l'alimentation. Sont inclus l'extension des zones habitées, les problèmes de frontières, de propriété ou d'occupation des terres, de contrôle des sites religieux ou historiques, d'exposition à des problèmes environnementaux.
2. Mouvements massifs de réfugiés et de déplacés internes : le déracinement forcé de vastes communautés à la suite de violences ciblées ou pas et / ou d'actes de répression, favorisant pénuries alimentaires et maladies ; le manque d'eau potable, la concurrence pour les terres arables, et des troubles qui peuvent générer une détresse humanitaire et des problèmes de sécurité grandissants, tant à l'intérieur des pays et entre pays.
3. Cycles de violences communautaires : sur la base d'injustices récentes ou passées, y compris sur plusieurs siècles. Cet indicateur inclut les crimes restés impunis contre des communautés ou groupes. Institutionnalisation de l'exclusion politique. L'ostracisme en direction de groupes accusés d'accaparer richesses et pouvoir.
4. Émigration chronique et soutenue : qu'il s'agisse de fuite des cerveaux ou d'émigration de dissidents politiques ou de représentants des classes moyennes.
Indicateurs économiques
5. Inégalités de développement : inégalités réelles ou perçues entre groupes, au niveau de l'éducation, de la répartition des richesses, des emplois.
6. Déclin économique subit ou prononcé : mesuré par un indice de déclin global incluant revenu individuel moyen, PIB, endettement, taux de mortalité infantile, niveau de pauvreté, nombre de faillites. Une chute rapide du prix des matières premières, des revenus, de l'investissement direct étranger, du remboursement de la dette, une hausse de la part du secteur informel peuvent traduire l'incapacité de l'État à payer salaires et pensions.
Indicateurs politiques
7. Criminalisation et délégitimation de l'État : corruption endémique, pillage institutionnel, résistance à la transparence et aux pratiques de bonne gouvernance.
8. Détérioration graduelle des services publics : disparition des fonctions de base à destination des citoyens, tels que police, éducation, système de santé, transports. L'usage des agences de l'État au service des élites dominantes (forces de sécurité, banque centrale, administration présidentielle, douanes et renseignements) est également comptabilisé.
9. Violations généralisées des droits de l'homme : émergence d'un pouvoir autoritaire ou dictatorial manipulant ou suspendant les institutions démocratiques et constitutionnelles. Éruption de violences politiques à l'encontre des populations civiles, couplées à l'augmentation du nombre de prisonniers politiques ou dissidents à qui l'on refuse un procès en phase avec les normes internationales. Restriction de la liberté de la presse et des droits religieux.
10. Appareil de sécurité constituant un État dans l'État : émergence d'une garde prétorienne bénéficiant d'une impunité quasi totale. Milices privées protégées ou soutenues par l'État et dirigées contre l'opposition ou tout groupe de population susceptible d'être favorable à celle-ci. Sous-groupe au sein de l'armée qui utilise ses ressources pour servir les intérêts de l'élite dominante. Apparition de milices armées irrégulières pouvant aller jusqu'à la confrontation armée avec les forces régulières.
11. Émergence de factions au sein de l'élite : fragmentation des classes dominantes le long de lignes de fracture communautaires. Utilisation par les élites ou les institutions d'une rhétorique nationaliste ou de solidarité ethnique (appel au nettoyage ethnique ou à la défense de la foi).
12. Intervention d'autres puissances : engagement militaire ou paramilitaire d'armées étrangères, États, groupes ou entités, qui ont pour résultat de bouleverser l'équilibre local des forces et d'empêcher la résolution d'un conflit. Surdépendance vis-à-vis de l'aide externe ou de missions de maintien de la paix.

                                              Le Congo réponds à toutes ses caractéristiques.





On dirait même que ces caractéristiques ont été décrites rien que pour le Congo.

Quelle est la piste de solution appliqué pour notre cher et riche pays?

Il n'y a pas dix mille solutions. ..c'est le départ immédiat et inconditionnel de tous ceux qui vous distraient actuellement, la poursuite devant des tribunaux de ceux qui ont commis des crimes. Et le bannissement à vie de ceux qui ont collaboré de toute activité politique ou de la fonction publique. L'apparition d'une nouvelle classe politique avec des jeunes et de nouvelles mentalités.

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