dimanche 7 septembre 2014

Mourir pour Mon Pays la Republique Democratique du Congo

Ma lettre ouverte à la Présidence de la RDC et à tout les haut Responsable Politique Congolais. (j'assume)




Monsieur le Président,
Mais là haut, y a t-il encore vraiment un Chef d’Etat qui puisse être entendu, cru, suivi ?
Peut-on encore le supporter dans un pays qui a perdu confiance en son avenir ; dans un pays qui a pris conscience de ses blocages et réclame de l’action.
Je demande à cet homme de bien mesurer l’état moral et politique de la situation.
libre au Président de choisir une porte de sortie, mais en toute hypothèse, il ne peut plus continuer son petit bonhomme de chemin comme si de rien n’était, comme si la désillusion du peuple Congolais n’était qu’anecdotique.
Désormais tout tient au fil de sa conscience. Qu'il regarde autour de lui: tout est écroulé. Il n'y a qu'un immense vide. Mais il peut encore rendre un service au pays et lui dire :" aidez moi, je me suis trompé". Et s'il a la moindre estime pour les Congolais et pour les pouvoirs qu'il a voler à ces Congolais, il peut encore sauver l'honneur perdu d'un quinquennat... du sien. Il n'y a pas d'illusion à se faire. Nous vivons un naufrage de la dignité de l'Etat, une crise des valeurs républicaines, qui ouvre grand les portes à toutes les dérives.
Quant à l’opposition, elle doit se préparer à toutes les options.
Vous connaissez mon diagnostic(diagnostic de presque tout congolais qui aime son Pays): la RDC Ne jure que par l'alternance et la victoire de la Démocratie en 2016 et a besoin d’un plan cohernt d'amenagement du territoire.
On ne relancera pas le pays en faisant un remake du passé ou en résumant l’avenir à des duels de personnes dit Francois Fillon.
Avec des milliers de Congolaiss au chômage, Nous devons réformer notre marché d’emploi car il vaut mieux plus de souplesse que toujours plus de chômage.
Notre pays doit être la patrie des entrepreneurs, des investisseurs, des inventeurs et à cet égard, je préfère voir ceux qui créent de la richesse rester en RDC plutôt que de s’exiler ailleurs.
C’est d’ailleurs là tout le paradoxe : la RDC baigne dans les richesse de son Sous sol Mais helas, les levres des Congolais sechent. Au lieu de stigmatiser le capital, il faut le valoriser.
J’affirme et j’assume le fait que notre économie a besoin de liberté dans les villes qui generent plus de recette comme Butembo, Lubumbashi et quelle Ville encore?
Il faut des réformes de structure, valoriser parallèlement les carrières des agents publics, repenserau salariers, il faut réactualiser nos acquis sociaux…
C’est un immense travail qui exige beaucoup de courage, mais si on ne s’y attelle pas nous serons incapables de redresser la RDC car moins il y a de moyens pour financer la croissance plus le chômage s’étend.
Voilà le cercle vicieux qu’il faut rompre !
la revolution de la modernité, revision de la constitution, promulgation d'une nouvelle constitution...Toutes ces mesures sont radicales, mais il faut savoir ce que l’on veut : le sursaut ou le déclin ?
Je ne pense pas qu il y ait une epoque dans l' histoire de mon pays ou l' Etat se manifestait au citoyen autrement que pour l'embeter.
J’ai rencontré des milliers de Congolais.
J’en suis sûr : ils sont prêts à prendre des risques.
Prêts à se rallier à un projet décapant, porté par des responsables intègres et décidés.
Prêts à se battre pour retrouver le chemin du Progrès de l'alternance et de la victoire de la Démocratie en 2016. Le Progrès ! C’est d’abord la fierté d’appartenir à une nation magnifique qui mérite d’être aimée, respectée, sublimée aussi.
«Les pays qui n'ont plus de légende sont condamnés à mourir de froid», écrivait La Tour du Pin.
Et F.Fillon de dire ''Si nous perdons la foi en la France, si l’idée d’une certaine grandeur se dissipait, alors que restera-t-il ?''
Alors si le Congolais venait à perdre confience à la RDC?
Ceux qui pensent que le Congolais est à bout de course ont tort; c’est notre système qui l’est, or, un système ça se change ! et 2016? je jure que ce systeme va changer.
Ayons foi en nous : soyons des patriotes au cœur ardent et pas des petits nationalistes, célébrons nos inventeurs et nos industriels, encourageons ceux qui ont l’audace de créer leur entreprise, applaudissons ces enfants des cités qui décrochent les plus hauts diplômes, remercions ceux qui s’engagent pour des causes humanitaires, saluons nos soldats qui défendent notre liberté, regardons l’avenir et défions-le !
Le Progrès, c’est la conscience que l’Histoire n’est jamais écrite.
Le Progrès, c’est avoir en soi cette flamme de la vie qui nous porte à penser que l’invention, la création, la rupture sont des sources de rajeunissement permanent.
Une société qui calcule tous les risques, c’est une société qui n’avance plus.
Alors, repoussons ces réflexes de surprotection, de sur-réglementation qui laminent notre vitalité.
Donnons à notre société l’oxygène qu’elle réclame en donnant à nos entrepreneurs, chercheurs, travailleurs, familles le pouvoir de tenir leurs responsabilités.
Le Progrès, depuis l’origine des temps, c’est un combat intime à chacun d’entre nous : entre le courage et la démission, l’intérêt personnel et l’intérêt général
Tout ne dépend pas des lois, tout ne vient pas du sommet, et il n’y a pas d’homme providentiel car en République chaque citoyen est comptable de ses actes, mais aussi de son pays.
Monsieur le Président, vous seul pouvez maintenant sauver la situation: choisissez la carte du courage !
Les citoyens detestent l'injustice, singulierement quand ils en sont victime. Si le gouvernement favorise un rebelle, le citoyen ne partage pas cette facon de faire du gouvernement. L'Etat en RDC est ce gouvernement faible et fantasque qui n'applique pas son autorité quand il le faudrait, qui brime les bons congolais, qui reserve aux mauvais congolais tels CNDP, M23... toute son indulgence et toute sa comprehension.
Dans la parabole du fils prodigue, celui ci n'est tolerable que si l'on sacrifie le veau gras une seule fois, pour feter son retour definitif dans la famille, et surtout son retour aux bons sentiments. En RDC, l' Etat sacrifie d' importante sommes d' argent a des fils prodigues qui lui font le coup du repentir et retournent a leur crapulerie la derniere bouchee du festin avalee.
Le fils aine, qui a travaillé toute à elever des veaux et qui voit es efforts et son patrimoine ainsi gaspillés, finira par mepriser et hair son gateux de père, qui ne sait plus ou est le vrai ni le bien. Au fond, tout semblait bien quand les attributions de la conference de Goma consistaient à mobiliser les forces vives des provinces du Nord Kivu et du Sud Kivu autours des objectifs globaux de la conference. Il s'agissait d'évaluer le prejudice subi sous ses differents aspects par les provinces du Nord et SUD Kivu, de proposer des mecanismes appropriés en vue du desarmement des groupes armés nationaux et étrangers de faire le diagnostic de la situation qui prevaut dans cette partie de la RDC en vue d aboutir à une comprehension commune des consequences et causes de l'insecurité.
Depuis lors on peut se permettre de croire que le gouvernement congolais à intensifier les peurs, les mefiances reciproques, les suspicions, les frustrations et coleres qui rendent la cohabitation difficile et à amener tous les acteurs de la vie politique, economique, militaire et sociale de l' Est à ne pas faire acte d engagement pour la paix, la securité et le developpement de deux provinces du Kivu ; car jusqu ou ira la complaisance de KINSHASA aupres des rebelles rwandophone qui troublent l' Est de la RDC ?
Il a été exigé à l' issue de la conference de Goma;le demantelement de tous les groupes armés et mouvements politico militaires nationaux et étrangers, soit par leur integration dans les Forces Armées de la Republique Democratique du Congo, soit par leur enrolement dans le Programme National de Desarmement Demobilisation et Reinsertion PNDDR pour les nationaux, soit enfin par leur rapatriement dans leurs
pays d'origin ; faisait partie des grandes decisions de la conference de Goma. Curieusement Nous venons de perdre Mamadou NDALE et BAUMA, qui d'autre?
Il se pourait que même les etrangers ont integrés le rang des FARDC ?, une erreure qu'a comis le gouvernement et qu il a certenement comis apres les negociations aves les rebelles du M23, Pendant que l'opinion tant national qu'international tergiversent sur le deploiement des élements de la force neutre pour traquer les rebelles qui enracines leur suprematie en l Est de la RDC.
Voilà, mes chers amis, les convictions que je voulais partager avec vous.
Notre pays vit des heures difficiles mais, paradoxalement, je sens que la RDC peut se révéler d’une très grande audace.
Bien sûr les obstacles sont là, mais les enjeux sont de plus en plus clairs : les histoires du Gouvernement sont périmées ; la nation doit être rassemblée et modernisée de façon puissante.
La bonne nouvelle pour les leaders qui prennent des initiatives est qu’ils créent, bouleversent le statu quo et réalisent quelque chose.
Cependant, la mauvaise nouvelle est qu’ils commettent des erreurs. Mais à ce titre comme le reconnaissait le fondateur de IBM, « le chemin de la réussite passe par doubler ton taux d’échec ». Bien que les leaders effectifs qui prennent des initiatives commettent des erreurs, ils n’en sont pas affectés.
Alors Mes tres Chers Compatriote, sans trembler, je vous demande une mobilisation sans faille, je vous demande de rassembler vos forces, je vous demande d’être à l’avant garde pour dire aux Congolais que notre pays doit se dépasser et qu’il peut se relever, et dire surtout que la RDC Ne jure que par l'alternance et la victoire de la Démocratie en 2016 et a besoin d’un plan cohernt d'amenagement du territoire.
Vous serez ainsi au service d’un idéal qui dépasse chacun d’entre nous. Cet idéal s’appelle tout simplement l'Etat Congolais.

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